[LCS 7] Et si la clé du succès, c’était la santé ? Avec Guillaume Bégouin

Et si la clé du succès, c’était la santé ? Découvrez comment Guillaume Bégouin est passé d’un CAP à entrepreneur à succès.

Introduction

Découvrez comment Guillaume Bégouin, coach sportif et de vie, a réussi à transformer sa passion pour la santé et le bien-être en une entreprise prospère et florissante. Dans cet article, nous vous partageons en détail les conseils pratiques qu'il offre, ainsi que les clés du succès qu'il a dévoilées au cours de son interview inspirante sur le podcast populaire "Les Clés du Succès". Vous y trouverez des anecdotes personnelles, des stratégies éprouvées et des réflexions profondes sur ce qui fait réellement la différence dans la poursuite de ses rêves et objectifs.

I. Le Parcours de Guillaume : De l'Aéronautique à l'Entrepreneuriat

1. Les débuts : un travail sans passion

Guillaume partage son expérience en tant que technicien dans l'industrie aéronautique, un emploi qu'il décrit comme peu épanouissant malgré une stabilité financière relative. Travaillant pour des sous-traitants d'Airbus et de Safran, il était responsable du contrôle des pièces pour l'industrie spatiale et de l'armement. Bien que ce travail lui offrait une certaine sécurité financière, il ne trouvait pas satisfaction dans ses tâches quotidiennes. Guillaume se souvient : « Je me suis vite dit, Guillaume, toute ta vie, c'est impossible que tu fasses ça. »

2. La décision de changer de vie

À 25 ans, Guillaume décide de suivre sa passion pour la santé et le sport. Il se forme pendant un an et demi tout en travaillant, avant de se lancer pleinement dans le coaching. Cette transition n'a pas été facile ; il a dû jongler entre ses études et son emploi à temps plein. Pourtant, sa détermination à transformer sa passion en carrière l'a poussé à persévérer. Il partage : « Je me suis formé pendant un an, un an et demi en cours du soir et le week-end. J'avais environ 27 ans. Au bout d'un an, un an et demi, je suis allé voir mon responsable, le PDG de l'entreprise. Je lui ai expliqué mon projet, et il m'a dit, "Écoutez Guillaume, vous avez complètement raison, vous êtes jeune, donc allez-y, foncez." »

II. Les Premiers Pas de son Entreprise

1-Le début à zéro : l'importance de la détermination

Dans son interview pour LCS, Guillaume Bégouin explique qu’à l’époque, il s’est lancé dans l'entrepreneuriat sans aucune expérience en marketing ou en business. Il partage les défis rencontrés et l'importance de la détermination et de la persévérance. Lorsqu'il commence, Guillaume doit apprendre à naviguer dans un monde totalement nouveau, où il doit non seulement créer des services attrayants mais aussi savoir comment les promouvoir efficacement. Les premiers mois sont particulièrement difficiles, mais sa passion pour la santé et le bien-être le motive à persévérer. Il explique : "J'ai préparé un peu mon offre de base, même si je ne connaissais vraiment rien du tout en marketing et en business. Je me suis lancé directement, mais pas à Bordeaux. Je suis parti dans une autre ville en Espagne, à Malaga."

2-L'importance de la formation continue

Guillaume explique comment une formation en marketing et en business a transformé son entreprise, lui permettant de structurer ses offres et de mieux cibler sa clientèle. En investissant du temps et des ressources dans sa formation, Guillaume apprend non seulement les bases du marketing digital mais aussi des techniques avancées de vente et de branding personnel. Cette formation lui donne les outils nécessaires pour optimiser son approche et maximiser son impact. "À partir de 2 ans, si tu veux, j'ai pris une formation qui a vraiment changé ma vie et où j'ai appris tout ça, même encore plus, mise en place d'un écosystème, on en reviendra peut-être par la suite, un système de mentorat, du mentoring, des personnes qui ont la même ambition que moi-même," déclare-t-il.


En combinant sa passion avec des compétences nouvellement acquises, Guillaume réussit à transformer son rêve en une entreprise florissante, prouvant que la détermination et l'éducation continue sont des éléments essentiels du succès entrepreneurial.

III- La spécialisation et la diversification des offres

1. Trouver sa niche : le coaching pour dirigeants

Guillaume parle de son choix de se spécialiser dans le coaching pour les dirigeants d'entreprise, une décision qui a significativement amélioré ses résultats. En ciblant spécifiquement les dirigeants, il a pu mieux comprendre leurs besoins uniques et fournir des solutions personnalisées qui leur permettent d'intégrer la santé physique et mentale dans leur vie quotidienne sans compromettre leur emploi du temps chargé. Cette spécialisation lui a permis de se démarquer sur le marché et d'attirer une clientèle prête à investir dans des services de qualité.

2. Des offres premium pour des résultats premium

Il détaille la diversification de ses offres, allant de l'accompagnement de base à des programmes haut de gamme incluant des journées d'immersion. Ces offres premium permettent aux clients de bénéficier d'un suivi intensif et personnalisé, garantissant des résultats tangibles et durables. En intégrant des éléments comme des séances de coaching personnalisées, des ateliers de groupe et des modules de formation en ligne, Guillaume a pu créer un écosystème complet qui répond aux différents besoins de ses clients. Cette diversification lui a non seulement permis de maximiser son impact mais aussi d'augmenter son chiffre d'affaires de manière significative.


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IV- Les Clés du Succès de Guillaume

1. La Liberté : un pilier du succès

Pour Guillaume, la liberté de mouvement et la liberté financière sont des indicateurs clés de son succès. Il souligne l'importance de pouvoir travailler de n'importe où et de ne pas être limité par des contraintes géographiques. Cette liberté lui permet de maintenir un équilibre entre vie professionnelle et personnelle, tout en continuant à développer son entreprise. De plus, la liberté financière lui offre la possibilité de réinvestir dans son business et de se concentrer sur des projets qui lui tiennent à cœur. Désormais, il vit à Malaga, une ville magnifique au sud de l’Espagne. Il voyage régulièrement. Travaille avec toute une équipe à ses côtés et semble surtout profondément heureux et épanoui dans son activité.


2-L'importance de l'écosystème et du mentorat

Guillaume souligne l'importance d'un bon écosystème et de mentors pour atteindre et dépasser ses objectifs. Il insiste sur le fait que s'entourer de personnes partageant les mêmes ambitions et valeurs est crucial pour rester motivé et continuer à progresser. Le mentorat lui a permis d'acquérir des connaissances et des compétences précieuses, tout en bénéficiant de conseils avisés pour éviter les erreurs courantes. Cet écosystème de soutien a été un facteur déterminant dans son parcours entrepreneurial.

Extrait de l'interview : « J'ai pris une formation qui a vraiment changé ma vie et où j'ai appris tout ça, même encore plus, mise en place d'un écosystème, on en reviendra peut-être par la suite, un système de mentorat, du mentoring, des personnes qui ont la même ambition que moi-même. »

V- La Santé : Clé du Succès selon Guillaume Bégouin

1. L'Importance de la santé physique

Pour Guillaume, la santé physique est essentielle pour tout entrepreneur qui souhaite réussir. Il explique que maintenir une bonne forme physique permet non seulement d'augmenter la productivité, mais aussi de gérer le stress et de prendre de meilleures décisions. "Un entrepreneur, que ce soit un homme ou une femme, a une vie en général personnelle avec des enfants, une famille, une vie personnelle aussi qui est très agitée où il y a beaucoup de choses à faire. C’est pour ça que pour moi c’est important d’accompagner les entrepreneurs."


2-La santé mentale et le bien-être psychologique

Le coach à moustache insiste également sur l'importance de la santé mentale. Il croit fermement que le bien-être psychologique joue un rôle crucial dans la capacité d'un entrepreneur à rester concentré, motivé et créatif. "Je pars du principe qu'un entrepreneur doit faire attention encore plus à sa santé mentale. De cette manière, il peut mieux se concentrer, avoir une meilleure capacité de réflexion, et finalement, être plus performant dans son travail."


Conclusion :

Dans cette interview LCS, Guillaume Bégouin s'applique à inspirer et de motiver les entrepreneurs à suivre leur passion et à persévérer malgré les défis. Il insiste sur l'importance de la détermination, de la formation continue, et de l'importance de la santé physique et mentale pour maintenir un équilibre de vie essentiel à la réussite entrepreneuriale.

Son message final. Guillaume Bégouin nous rappelle que le succès entrepreneurial ne se mesure pas seulement en termes financiers, mais aussi en termes de bien-être personnel et de liberté. Il souligne que la passion et la persévérance sont les moteurs essentiels de toute réussite. "Ne laissez jamais la peur de l'inconnu vous empêcher de poursuivre vos rêves. La clé du succès réside dans la combinaison de votre passion, de votre détermination et de votre capacité à vous entourer des bonnes personnes. Prenez soin de votre santé, investissez dans votre formation, et n'oubliez jamais que chaque défi est une opportunité déguisée."


N'attendez plus pour écouter l'épisode complet du podcast "Les Clés du Succès" avec Guillaume Bégouin. Découvrez d'autres conseils précieux, directement issus de son parcours inspirant, pour réussir en tant qu'entrepreneur. Cliquez ici pour écouter l'épisode et commencez à appliquer ces stratégies dès aujourd'hui pour transformer votre passion en une entreprise florissante.

Maurine BEILLARD

Entrepreneure multi-passionnée. Spécialiste en communication et marketing depuis 12 ans, passionnée par le développement personnel, l'entrepreneuriat et le business digital. J'aide les indépendants à développer leur visibilité, leur clientèle et leur chiffre d'affaires.

Qui est Guillaume Bégouin ?

Guillaume Bégouin

Guillaume Bégouin est un entrepreneur et coach sportif inspirant. Ancien technicien dans l'industrie aéronautique, il a osé suivre sa passion pour la santé et le bien-être à l'âge de 25 ans. Aujourd'hui, Guillaume dirige une entreprise prospère et vit à Malaga, en Espagne, où il se spécialise dans le coaching sportif et de vie pour les dirigeants d'entreprise. Son parcours remarquable l'a conduit d'un simple CAP à devenir un entrepreneur à succès, générant des centaines de milliers d'euros par an et vivant une vie épanouissante sous le soleil espagnol.

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Où retrouvez Guillaume Bégouin ?


Transcription de l'interview

Maurine Beillard : bienvenue dans les clés du succès, le podcast des indépendants. Je suis Maurine Beillard, spécialiste en communication et marketing depuis deux-mille-douze, passionné par le développement personnel, l'entrepreneuriat et le business digital. Chaque mardi, je partage avec vous des témoignages inspirants de professionnels qui ont réussi et des stratégies concrètes pour vous guider dans cet incroyable voyage vers le succès. Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast les clés du succès, le podcast pour les indépendants qui veulent développer leur visibilité et leur clientèle. On se retrouve aujourd'hui avec mon invité du jour, Guillaume Bégouin, qui est coach sportif et également coach de vie pour les dirigeants qui manquent de temps et qui veulent réintégrer la santé physique et mentale dans leur quotidien sans compromettre leur emploi du temps. Bonjour Guillaume, merci d'avoir accepté cette interview aujourd'hui.

Guillaume Bégouin : Bonjour Maureen, merci de ton invitation. On a déjà quelques points en commun de par notre ville d'origine, on va dire Bordeaux, et merci de ton invitation c'est gentil.

Maurine Beillard : Guillaume, est-ce que tu peux commencer s'il te plaît par nous raconter qui tu es et comment tu as fait ta transition, parce que tu viens pas du milieu du coaching, tu viens de l'aéronautique. Alors raconte-nous un peu ton parcours et qu'est-ce qui fait que tu t'es retrouvé coach.

Guillaume Bégouin : Ok, plein de choses intéressantes à dire dans ta question. Moi, j'ai fait très peu d'études, tu vois, j'ai qu'un bac professionnel. Je passe un BEP, un bac pro et puis voilà, je me voyais pas et je voulais pas non plus continuer mes études parce que j'avais des grosses difficultés scolaires, dyslexiques et cetera. Puis même pour rentrer dans les détails, j'ai mes parents qui regardaient même pour me sortir du système scolaire tellement moi j'avais des difficultés tout à suivre. Donc, pour te dire, c'était assez compliqué. Et donc voilà, j'ai fait mon bac pro, mon BEP que j'ai eu puis après j'suis rentré directement dans la vie active. Du coup, je suis resté pendant 7 ans à peu près dans la même entreprise, des sous-traitants de l'aéronautique Airbus, Safran. C'était tout ce qui était spatial, armement, les satellites, tout cet aspect-là. Donc moi je m'occupe de contrôler un peu toutes ces pièces pour les valider avant qu'elles partent chez le client. J'ai fait ça pendant 7 ans, mais je n'étais pas passionné. Le salaire, bon, c'était un peu plus que le SMIC. J'étais heureux dans ma vie, bien sûr, mais je n'étais pas passionné. J'avais atteint un petit plafond, où j'aspirais à mieux, mais je ne pouvais pas avoir mieux parce que je n'avais pas le niveau d'études et les compétences pour gravir les échelons.

Je me suis toujours dit, tu vois, en bac pro, on avait des semaines de stage, et les premières semaines de stage, me lever à 7h30 du matin avec les chaussures de sécurité dans l'atelier, je me suis vite dit, Guillaume, toute ta vie, c'est impossible que tu fasses ça. Pour toutes ces raisons, la vie n'est pas forcément simple quand tu travailles sur une chaîne de production. Il y a pas mal de choses compliquées, notamment au niveau du dos.

J'ai fait un peu mon parcours de vie, puis je pense qu'en grandissant vers mes 25 ans, je me suis posé la question de ce que je me voyais vraiment faire et qui me passionnait. Quand je vais me lever à 40 ou 50 ans, je veux toujours me lever avec cette flamme. Même si on en reviendra peut-être, tout n'est pas tout rose ou tout noir dans l'entrepreneuriat.

J'ai toujours été passionné par la santé depuis tout jeune. J'ai toujours fait du sport et fait attention à mon hygiène de vie. Je me suis formé pendant un an, un an et demi en cours du soir et le week-end. J'avais environ 27 ans. Au bout d'un an, un an et demi, je suis allé voir mon responsable, le PDG de l'entreprise. Je lui ai expliqué mon projet, et il m'a dit, "Écoutez Guillaume, vous avez complètement raison, vous êtes jeune, donc allez-y, foncez."

Je me suis donc lancé le mois d'après. J'ai préparé un peu mon offre de base, même si je ne connaissais vraiment rien du tout en marketing et en business. Je me suis lancé directement, mais pas à Bordeaux. Je suis parti dans une autre ville en Espagne, à Malaga. Pourquoi Malaga ? Parce que j'ai une partie de ma famille du côté de ma mère qui est originaire d'Andalousie. Depuis que je suis tout jeune, je passe mes vacances en Andalousie, à Malaga et Almería. Ça a toujours été un rêve pour moi de venir travailler ici, même quand j'avais 12 ou 13 ans.

C'était pour la qualité de vie, le soleil, le sourire des Espagnols. Il y a pas mal de choses, je pense que tu connais. Tu m'étonnes pour y avoir vécu aussi. C'est ce qu'on disait tout à l'heure en off. Je comprends, c'est une très belle ville et il y a de très belles Espagnoles. Ça aussi oui, pour cet aspect-là.Guillaume Bégouin : Je ne savais pas si un jour ça se ferait, pourquoi et comment. Quand j'ai eu cette opportunité il y a 5 ans, à 27 ans, je me suis dit, "Ok, j'ai mon nouveau projet maintenant." Mon objectif était de digitaliser mes accompagnements, mon business, pour travailler un peu avec mon PC, mon ordinateur. Je me suis dit, "Guillaume, maintenant c'est le moment, 27 ans." Je suis allé voir mon responsable et un mois après, j'ai pris ma voiture et je suis parti tout seul à Malaga. Je ne connaissais personne et j'ai démarré de zéro là-bas. Il y a 5 ans, tu vois, à 27 ans, je me suis dit, "Ok, j'ai mon nouveau projet maintenant." En plus, mon objectif était de vraiment digitaliser mes accompagnements, mon business, pour travailler un peu avec mon PC, mon ordinateur. Donc, je me suis dit, "Ok, Guillaume, maintenant c'est le moment, 27 ans." Donc, je suis allé voir mon responsable et un mois après, en fait, j'ai pris ma voiture et je suis parti tout seul à Malaga. Je ne connaissais personne et j'ai démarré de zéro là-bas. Ha ha, depuis 5 ans, je suis là. Excellent, magnifique.

Maurine Beillard : Bah en fait, ouais, c'est pareil. Moi j'ai mis 2 semaines, même pas 2 semaines, je crois, quand j'ai pris la voiture et que je suis partie à Malaga. Ha ha ha. Après, je ne suis pas allée définitivement quoi. Guillaume, du coup, aujourd'hui, qu'est-ce que tu proposes ? Qu'est-ce que tu accompagnes ? Quelle est ta fameuse offre ?

Guillaume Bégouin : Moi aujourd'hui, maintenant, parce que ça a évolué en 5 ans, j'accompagne les dirigeants qui sont en manque de temps à remettre justement leur santé au centre de leur quotidien pour pouvoir performer, avoir une meilleure capacité de réflexion, de concentration, puis bien sûr pour un bien-être mental, psychologique, se sentir mieux dans leur corps, dans leur tête et dans leur esprit. Pourquoi ? Parce que moi je pars du principe qu'un entrepreneur, que ce soit un homme ou une femme, a une vie en général personnelle avec des enfants, une famille, une vie personnelle aussi qui est très agitée où il y a beaucoup de choses à faire. Donc, je le compare à un sportif de haut niveau. Il a des besoins qu'une personne, entre guillemets, n'a pas. C'est-à-dire, il a besoin de se concentrer beaucoup plus qu'un autre, il a de grosses décisions à prendre surtout s'il a des collaborateurs, des salariés. Il doit faire attention encore plus à sa santé. Donc, c'est pour ça que pour moi c'est important d'accompagner les entrepreneurs.

Maurine Beillard : Ok, ok, on va y revenir. J'aimerais d'abord demander à mes invités quelle est leur définition du succès. Est-ce que dans une certaine mesure tu as atteint ton propre succès ? Sur quels critères est-ce que tu te bases ? Et ensuite, on verra quel a été le cheminement.

Guillaume Bégouin : Le succès pour moi, c'est plutôt une certaine forme de liberté. Dans le mot liberté, pour moi, c'est la liberté de bouger, d'être en mouvement, d'avoir un point fixe à Malaga, mais de pouvoir me déplacer, de ne pas avoir de contrainte d'emplacement. La liberté aussi maintenant, avec le développement de mon business, d'avoir une certaine liberté financière, de Guillaume Bégouin : pouvoir aussi peut-être maintenant m'offrir des choses que je n'aurais pas pu m'offrir avant. Donc je pense que pour moi c'est ça on va dire la liberté et je dirais que j'ai plus qu'atteint on va dire mes objectifs, je les ai largement dépassés. Mais en fin de compte, quand on est dans ce cercle un peu vertueux positif, quand on est accompagné, on a des amis qui ont le même état d'esprit, qui ont des objectifs encore plus élevés. Mais finalement, on s'aperçoit qu'on garde toujours cette liberté, mais en fait, on va chercher encore plus haut et c'est ce que je fais en fait tout le temps maintenant.

Maurine Beillard : Ha ha, excellent, excellent, super, c'est une bénédiction du succès que je peux que valider. Je pense que si j'avais à le définir, ça serait liberté aussi. D'ailleurs, c'est mon 2e prénom, en s'inscrit très moocty, ça veut dire amour de la liberté. On a pas mal de points communs en fait, hein, entre notre ville de naissance Malaga, les expériences et l'âge presque. Ha ha, quoi qu'on se rende compte alors.

Guillaume Bégouin : Ha ha, bah ouais, ben écoute, peut-être à Dubaï ou aux Caraïbes un de ces quatre.

Maurine Beillard : Comment est-ce que tu as atteint du coup ? Tu dis que t'as atteint tes objectifs, même dépassés tes objectifs. Quel était ton parcours ? J'ai entendu repositionnement, donc j'imagine que tu avais une offre, une cible, une proposition au départ qui a évolué. Comment ? Pourquoi ? Quel a été ton cheminement dans cette recherche du succès ?

Guillaume Bégouin : Hum, au début, quand je suis arrivé ici, j'ai démarré mon business en ligne à 100% sur Instagram. Il y a 5 ans, donc sur Instagram, il y avait beaucoup de coachs, la plateforme était énormément utilisée pour ça, elle l'est toujours maintenant, un peu moins, il y a d'autres choses. Moi, j'avais du mal à définir ma niche. Donc je parlais entre guillemets à monsieur madame tout le monde. Bon, si vous avez des objectifs de bien-être, de perdre du poids, en gros c'est je suis là. Hum, ça a été ça pendant 2 ans, mais je n'étais pas aligné avec ce que je voulais faire, avec qui j'accompagnais. Puis même financièrement, j'avais des offres la rallye pâquerette, c'était catastrophique. Je pense qu'on est presque tous passés par là au début.

Maurine Beillard : Est-ce que tu peux dire le chiffre pour ceux qui nous écoutent ? Parce que je pense que c'est important de prendre conscience de ça exactement.

Guillaume Bégouin : Moi, au début j'avais un accompagnement de 90 jours sur 3 mois qui était à minimum €500 puis suivant ce que je mettais dedans ça pouvait atteindre les €700 on va dire mais maximum tu vois. Donc après finalement, et si tu veux pendant ces 2 ans, mes 2 premières années, moi, pour dire les choses, j'ai jamais été formé dans tout ce qui est marketing, branding personnel, closing, vente, tout ça. Donc en fait, j'ai passé 2 ans un peu dans le flou. Et à partir de 2 ans, si tu veux, j'ai pris une formation qui a vraiment changé ma vie et où j'ai appris tout ça, même encore plus, mise en place d'un écosystème, on en reviendra peut-être par la suite, un système de mentorat, du mentoring, des personnes qui ont la même ambition que moi-même, des personnes qui font maintenant des centaines voire des millions par an de chiffres d'affaires, tu vois. Et finalement tout ça fait que maintenant j'ai structuré, je me suis niché. Du coup bah je suis allé vers les chefs d'entreprise. Je suis passé de Instagram à LinkedIn parce que ma cible, les entrepreneurs, ils sont majoritairement sur cette plateforme. Et puis voilà, et bien sûr j'ai diversifié mes offres. Maintenant j'ai 3 offres différentes avec des prix qui sont complètement différents. Maintenant je suis plus sur des accompagnements étiquettes, c’est-à-dire des accompagnements premium dans la qualité de mes accompagnements, ce que je mets dedans, tu vois parce qu’il n’y a pas que moi, il y a plein de choses. Je pourrais revenir dessus plus en détail. Aussi, les tarifs sont maintenant beaucoup plus haut de gamme.

Maurine Beillard : Ouais, du coup pour donner une idée vu qu'on a donné le début du panier, c'est quoi maintenant à peu près tes tarifs ?

Guillaume Bégouin : Maintenant, j'ai un accompagnement de 3 mois qui, c’est le minimum, est à €3.000 et peut aller à plus de €5.000. Pourquoi cette différence de tarif ? Parce que, à l'intérieur, suivant les objectifs et les problématiques des personnes, en sachant que je fais que du sur-mesure. Je travaille avec quelques clients on va dire, j’ai à peu près une quinzaine à vingtaine maximum de clients par mois. Mais je ne suis plus tout seul maintenant. J’ai des personnes qui peuvent intervenir suivant les problématiques de mon client ou de mon prospect. Quand je vais proposer mon offre, je vais dire : « Ok, tu as des problématiques sur l’alimentation, sur les intestins, sur le sommeil. » Donc dans mes connaissances, dans mes amis, j’ai des coachs ou thérapeutes qui sont spécialisés dans ces problématiques. Je vais leur dire : « Ok, je vais t’ajouter dans cet accompagnement une vision d’accompagnement en plus pendant les 3 mois avec cette personne. » J’ai aussi ce que j’appelle des journées d’immersion. C’est plus dans l’accompagnement de 6 mois qui est beaucoup plus haut de gamme où je vais mettre une journée d’immersion ou deux journées d’immersion. C’est-à-dire que je vais me déplacer chez la personne ou alors la personne va venir me voir à Malaga. En mai, j’ai un client qui vient me voir à Malaga. Il en profite pour rester 3 jours avec sa compagne. On va mettre en place le plan d’action durant toute la durée de l’accompagnement. On va faire de la préparation mentale, on revoit les bases de la nutrition, on va au resto ensemble, on fait du sport, on fait pas mal de choses. Et puis en général, il repart rechargé en énergie.

Maurine Beillard : Génial, excellent, excellent. Tu me parlais tout à l'heure de ta tournée à Dubaï, Thaïlande, et tout ça, c'est pour des clients aussi ou rien à voir ?

Guillaume Bégouin : Pas du tout.

Maurine Beillard : Savoir s'il y avait des immersions qui étaient prévues ?

Guillaume Bégouin : Question intéressante. Dubaï, j'y vais pour voir des amis, pour faire des contacts pour le business. Après, je vais 3 jours à Bangkok et ensuite je pars 10 jours en immersion avec 10 entrepreneurs francophones du Québec, du Maroc, essentiellement de France. C’est organisé par deux amis, un qui habite en Thaïlande, un très bon ami français et un autre très bon ami qui habite depuis 17 ans en Thaïlande, marié avec une Thaïlandaise. Ils organisent des immersions dans un camp de boxe thaïlandaise. On va vraiment vivre comme eux, on va habiter avec eux, s’entraîner comme eux, manger comme eux. On ne va pas faire que ça, ça va être vraiment un esprit corps-esprit avec de la méditation, de la respiration. Les Thaïlandais se lèvent quand le soleil se lève et se couchent quand le soleil se couche. On va vivre un peu comme eux. On fait beaucoup de méditation le matin à côté des temples au lever du soleil. Il y aura aussi une journée pour visiter des temples cachés, une journée dans la jungle. Ça va être 10 jours incroyables avec 10 entrepreneurs.

Maurine Beillard : Excellent, ok, donc ce que j'entends c'est que ton offre a évolué. Ce que j'entends c'est qu'il y a un Avant/Après se faire accompagner. C'est vraiment un dénominateur commun en fait, que je retrouve chez beaucoup de professionnels qui ont trouvé les clés de leur succès en fait. La communication, le marketing, ça s'apprend. On est dans un marché qui est de plus en plus concurrentiel parce qu'il y a beaucoup plus de professionnels qui ont des offres à proposer et c'est génial mais en même temps, ça fait qu'il y a une espèce de guerre de l’attention aussi. Et donc, c’est sûr que s'inventer communicant c'est pas forcément évident et y a un autre élément clé dont tu parles depuis le départ mais qui n'est pas forcément évident pour ceux et celles qui nous écoutent, c'est la nécessité d'avoir une offre. Là, tu parles de trois offres mais voilà, tu imagines que tu les as créées au fur et à mesure. Généralement, on dit on fait décoller un avion à la fois. Une fois qu'il fonctionne, on peut en créer un autre. Mais voilà, l'important d'avoir une offre qui soit bien ciblée et suffisamment rémunératrice, parce qu’on peut avoir vite tendance à en fait sous-payer. Quand on fait le calcul, moi j'ai tendance à dire 3000 € par mois c'est le SMIC des indépendants. C'est-à-dire qu’on est vraiment sur le salaire minimum et c'est pas une exagération. C'est une fois que vous avez amorti les frais de vos formations, votre communication, justement vos frais de fonctionnement, vos charges et encore peut-être qu'il y a des investissements aussi en publicité ou ce genre de chose. Les frais du quotidien, vos congés non-payés, ha ha ha, votre sécu, enfin toutes ces questions. Dans les 75% ça va à l’état quand t'es entrepreneur donc c’est vite, vite, vite, vite, vite calculé ça, c'est sûr.

Guillaume Bégouin : Et pour rebondir sur ce que tu disais, en fait j’ai deux offres. J’ai une troisième offre qui n’est pas entre guillemets une offre que moi je vais vendre, puisque tu parlais de publicité. J’ai créé une offre, c’est une formation avec des modules vidéos assez courts, avec des séances de sport aussi, avec un groupe WhatsApp privé si tu veux. Le titre de cette formation c’est “Deviens autonome pour perdre tes premiers kilos sans les reprendre.” Ok, le titre est très important pour l’accroche. Et si tu veux, j’ai fait un système de publicité. Ce n’est pas moi qui l’ai fait, c’est vécu une agence où on a fait des publicités où moi j’ai parlé un peu de cette offre. On a mis des axes de la publicité sur Google où on a niché et après on a essayé aussi ça sur Google sur Metal. Et en fait, l’objectif de cette formation c’est moi de temps en temps de mettre un peu de publicité pour que ça me fasse entre guillemets un genre de cache-loup, pas forcément tous les mois mais des fois dans des périodes un peu plus creuses de l’année, c’est-à-dire l’été ou à Noël. Comme ça je sais qu’avec un budget, je peux avoir entre guillemets de l’argent qui tombe tous les mois et en plus de ça, moi j’ai dans mon système d’acquisition client, du coup je te dis que j’ai LinkedIn. Et en fait comme je me suis dit que les entrepreneurs aussi ils fonctionnent énormément par leurs réseaux, donc en fait je me suis créé grâce à mes clients un réseau parce qu’eux-mêmes les réseaux qu’ils ont même créé. Je vais te prendre un exemple. J’ai un client Jean-Pierre, pour ne pas le nommer, il a un réseau énormissime. Il a 60 ans, il a été directeur général de grand groupe. Il a été élu deux fois meilleur directeur commercial de France tu vois. Et il m’a dit, “Guillaume, pendant le Covid j’ai créé avec un ami un groupe qui s’appelle le barbecue réseau.” Donc déjà j’ai adoré le nom, barbecue réseau c’est trop ultra Smart. Il me fait comme ça, “si ça t’intéresse, je t’ajoute dedans.” Je dis ok, d’ailleurs au passage, maintenant sur le groupe WhatsApp y a deux-cent-cinquante dirigeants tu vois donc c’est énorme. Et il organise du coup dans un mois fin mai un événement dans un domaine privatisé à Créteil à côté de Paris où il va y avoir à peu près une centaine de dirigeants. Du coup, je vais aller là-bas, du coup j’ai profité aussi de son réseau pour créer des contacts pour mon business, avoir des rendez-vous, donc voilà. Donc ça c’est un peu le réseau. Mon deuxième canal d’acquisition et je dirais un peu le troisième c’est, j’ai une page de vente, un tunnel de vente ouais. Et j’ai tourné un vaisselle etc. où c’est pareil de temps en temps je fais des vaisselles, c’est la vidéo de vente qui donne envie en fait d’aller plus loin dans le tunnel jusqu’au rendez-vous en fait généralement.

Maurine Beillard : Ouais exactement c’est ça t’as totalement bien résumé ça. Puis de temps en temps on va dire je le mets mais pas tout le temps parce qu’en fait si tu veux, avec mon compte LinkedIn, la stratégie de communication que j’ai en place et mon réseau, en vrai pour l’instant ça me donne 100% de mes clients et puis c’est très bien déjà pour l’instant. Excellent, donc ça ça a été mis en place petit à petit je l’imagine, élément par élément. Où est-ce que tu as vraiment senti toi un avant un après et d’un seul coup tu t’es mis à faire des dizaines de milliers, centaines de milliers d’euros par mois ?

Guillaume Bégouin : Ah c’est pas si simple que ça effectivement. C’est petit à petit. Au début j’ai galéré pendant deux ans avec Instagram. Je me suis formé et j’ai eu une ou deux offres entre guillemets où j’ai commencé on va dire à les vendre. Je suis passé déjà de 5 à 800 €, à 997 €. Quand j’ai vendu deux ou trois fois, je suis passé à 1200, 1500, 1800, 2000 etc. C’est ce que je dis souvent, que ce soit des coachs ou même des personnes qui veulent se lancer. Mettez un prix, vous êtes sûr de le vendre surtout si vous êtes alignés. Si vous n’êtes pas alignés, vous allez bégayer, vous allez stresser, ça va se sentir et votre prospect va le ressentir donc il va pas se sentir en confiance donc vous allez pas pouvoir le closer derrière. Donc c’est pour ça que moi je suis allé crescendo. Une fois que j’ai eu confiance en mon prix parce que je l’ai vendu plusieurs fois, j’ai rajouté 300, 400 avec ses erreurs à pied petit à petit on arrive à des sommes qui sont beaucoup plus conséquentes tu vois.

Maurine Beillard : Ok super. Et du coup ton système de prospection, c’était lequel à cette époque-là quand tu as commencé ?

Guillaume Bégouin : Sur Instagram, j’envoyais des petits messages à des personnes, etc. Puis même la prospection, je savais pas du tout faire, c’était la galère. Du coup après, je me suis vraiment formé aussi dans tout ce qui est neuro-marketing. Au niveau des écrans, je les accroche. La question logique pour aller chercher les problématiques émotionnelles, rationnelles avec des mots-clés pour impacter directement la personne. Même si elle s’en rend pas compte, tu vois. Genre un truc tout basique, je leur écoute donc ta, ton cerveau va écouter. Et Maurine, notre prénom, faut savoir, c’est quand même le mot qui nous fait le plus plaisir donc déjà quand tu interpelles une personne par message et que tu dis, “écoute Maurine,” elle va avoir plus tendance à t’écouter que dire, “bonjour je propose une formation, est-ce que ça te dit de prendre un coup avec moi, etc.” Non mais du coup ouais, comme tout le monde au début, j’étais zéro et j’avais pas de niveau dans la prospection. Pour revenir aux personnes qui veulent vraiment développer un peu leur business à l’étranger, moi je suis parti du principe que je suis à l’étranger donc je peux pas avoir un réseau physique et faire partie peut-être de réseaux comme Benny, etc. ou même d’autres réseaux en France.

Euh donc il faut que je développe des skills et que je sois le meilleur en prospection, tu vois donc c'est ce que j'ai fait avec les années en essayant beaucoup beaucoup beaucoup et il faut que je crée un réseau de fou, tu vois. Bah finalement c'est ce que j'ai fait. T'as dû passer par tous les freins de la prospection. Du coup, j'ai pas mal de clients qui sont comme ça, qui ont tellement peur d'être le relou qui envoie le message maladroit. J'imagine que toi aussi t'as été ce gars-là super lourd que personne n'a envie d'avoir ce pavé énorme et puis petit à petit tu t'es amélioré.

Maurine Beillard : Ouais exactement et puis par contre, moi j'ai jamais eu peur d'envoyer des messages de prospection. Ça, j'en vois beaucoup qui osent pas démarcher parce qu'ils ont peur. Moi en fait si tu veux, je pars du principe que quand t'es entrepreneur déjà c'est que t'as des objectifs, t'as envie d'avancer, d'aller de l'avant. Donc si déjà tu commences à avoir des peurs, des barrières limitantes, faut se remettre en question, faut regarder ton pourquoi, les liquidia, etc. C'est la mode en ce moment de parler de ça, mais faut vraiment creuser. Parce qu’en fait, si tu veux, moi j'suis parti tout seul dans un autre pays, nouveau métier, je me suis mis deux murs, je me suis pas laissé le choix que d'y arriver.

Donc tu commences pas à dire oui mais est-ce que, etc. Non, si tu te poses des oui mais, c’est que t’as ce qu'il faut entre guillemets dans le frigo, tu vois, pour vivre ou pour manger. Si tu te mets dans une situation d'urgence, en fait tout ça, ça part. Et pour répondre à ta question, écoute ouais, je me suis formé au début, tu prends rien du tout parce que les messages c’est unique, ça veut rien dire, c’est pas du tout amené. C’est marrant de regarder des choses comme ça tu vois. Même les premières stories que je faisais sur Instagram, dès que je me vois parler je fais, "Non, mais qu'est-ce que t'as fait Guillaume ? Quelle horreur !"

Mais voilà, après y’a pas de secret, faut pratiquer, faut vraiment se former, faut avancer, faut s'entourer des bonnes personnes. Et en vrai, ça a fait le taf et si vous en voulez et puis si vous êtes vraiment déterminé, par contre le truc le plus important c'est de faire le sur le long terme. C'est le résultat sur le long terme. Et si vous faites ça sur le long terme, ça fonctionne pas, c'est que vous êtes aussi bêtes parce que vous remettez pas en question donc, faut revoir un peu le sujet puis rebosser peut-être aussi certains points.

Maurine Beillard : Non il a copié, ouais c'est clair. Est-ce que tu peux nous parler un peu plus en profondeur de l'une de tes offres s'il te plaît, pour ceux et celles qui nous accompagnent et notamment avec cette nécessité finalement d'être en bonne santé quand on est entrepreneur parce que ce sont des entrepreneurs qui nous écoutent mais je pense qu'on a tous cette nécessité finalement d'être en santé pour être productif et pour réussir dans nos entreprises quelle que soit la taille.

Guillaume Bégouin : Dans mes accompagnements, déjà, ça va dépendre des objectifs et des problématiques de chacun. Mais de manière générale, ça va être quoi faire comme sport. Donc déjà on va suivre avec des séances de sport toutes adaptées. Donc en général, moi comme c'est des entrepreneurs, ils ont pas forcément envie d’aller à la salle, etc. donc c’est souvent des séances de sport à faire chez eux. Des fois, ils font la séance de sport le midi, tu vois, après leur pause déjeuner, sachant que moi soit c’est moi qui peut faire les séances en visio, ils sont jamais tout seuls, ou ça peut être des coachs qui bossent avec moi, qui vont accompagner aussi mes clients sur la partie sportive.

Et après vraiment l'objectif c'est souvent aussi savoir gérer les repas en extérieur quand ils ont des repas en déplacement, ils vont à l'hôtel, dans les avions, les aéroports. Genre quoi mettre entre guillemets dans ton assiette, quoi manger exactement. Toutes les idées reçues qu'on peut avoir, c’est-à-dire du petit-déjeuner, le Nutri-score, plein de choses. Ça, on met des choses en place. Comment améliorer aussi la qualité du sommeil, diminuer aussi le temps d'écran. Moi je pars souvent du principe que mon premier boulot est-ce que je mets en place, c’est l'organisation, la gestion de l'agenda et de l'emploi du temps de l’entrepreneur, qu’il soit on va dire indépendant, etc. Pourquoi ?

Parce qu'une personne qui n'a pas une vision claire de son emploi du temps, son planning, déjà elle va pas bien organiser son emploi du temps personnel et professionnel et pour sa santé aussi ça va être problématique. Parce que si elle change toujours, elle va pas pouvoir définir des horaires qui sont déjà définis par exemple pour cette séance de sport. Moi un truc tout bête quand on définit son emploi du temps type, la personne me fait voir vraiment sa semaine type et je lui dis "ok donc lundi matin à 8h t’es disponible ? Oui. Mercredi soir à 18h t’es toujours disponible ? Oui. Maintenant tu vas aller dans ton agenda, tu vas l'écrire, tu vas mettre un code couleur, tu vas mettre séance de sport Guillaume ou autre chose en automatique." Comme ça, ça va être bloqué et tu sais que toutes les prochaines semaines, tu vas faire en fonction de ça.

Et ça, c’est la même chose pour moi en fait, je fonctionne aussi de cette façon-là. C'est-à-dire moi, j’ai vachement analysé mon boulot, mon corps humain, puis on devrait tous le faire. Quand est-ce que j'étais le plus productif pour vendre, pour faire du Deep work ? Et en fonction de ça, si tu veux, j’ai adapté mon emploi du temps à ça. Par exemple, je fais aucun appel de vente et aucun call, on va dire, le matin. C’est plutôt l’après-midi, en début d’après-midi. Le matin, c’est plutôt répondre à mes messages sur LinkedIn, de la prospection, etc., gérer mon business. Et l’après-midi, c’est plutôt des appels de vente.

Maurine Beillard : Très intéressant en fonction de toi, de la façon dont tu fonctionnes à mesure de la journée quoi.

Guillaume Bégouin : Totalement.

Maurine Beillard : Ok donc j'imagine que tu es plus productif en début d’après-midi, enfin plus concentré, plus vif.

Guillaume Bégouin : Ouais j’ai plus d'énergie, si tu veux, pour vendre, pour faire mes appels, pour être plus incisif. Tu vois, ça j’ai remarqué que le matin, en plus je préfère faire autre chose. Même si j'aime bien me réveiller tôt, plus ou moins tôt, ça dépend, mais faire autre chose. Après je vais faire du sport aussi le matin. Comme ça, je fais mon sport le matin, je reviens, je mange et bam, à 14h j’ai un rendez-vous, c’est chaud, je rentre sur le ring.

Maurine Beillard : Ha ha ha, et t'as toujours été dans cette discipline ? Parce que finalement ça en est une au niveau du sport et de la nutrition, ou est-ce que t'as eu des moments dans ta vie où ça a pas été le cas ?

Guillaume Bégouin : Première question, bonne question. En fait, ça vient de l’éducation des parents. Parce que mes parents, dès que j’ai su courir, ils m’ont mis au sport. Moi, mon père, il a toujours voulu faire du sport. Ma mère, elle a 60 ans, elle fait du sport encore deux fois par semaine. Donc en fait, pour moi c’était normal de faire du sport. J’ai toujours fait du sport tout le temps et je touche du bois, mais je me suis jamais blessé. J’ai 32 ans et ça doit faire 28 ans que je fais du sport tout le temps.

Et niveau de la nutrition, mes parents et ma mère ou même mon père, même mes grands-parents, ça n'a jamais été la cuisine avec beaucoup de beurre de la crème, encore moins des plats préparés.

Maurine Beillard : Pourtant il y avait des espagnols dans le lot j'ai cru comprendre ?

Guillaume Bégouin : Ouais ouais, pour ça oui. Ah, de la friture, ouais, ou de la paella, ce genre de choses-là. Mais ma grand-mère même, tu vois, elle travaillait avec des bons produits, chez l'agriculteur du coin, aller chercher son pain. Je m'en rappelle, c'était même pas une boulangerie, c'était un petit moulin, il faisait très peu de pain, mais un pain de campagne.

Et en fait moi, je l'ai gardé en tête. Et bien sûr, quand j'étais au lycée, un peu étudiant à Bordeaux, des fois je mangeais des wraps, des kebabs, etc., mais j'ai jamais été dans l'excès. Et puis à côté, je faisais toujours du sport en fait. Donc en fait, j’ai trouvé mon équilibre comme ça.

Maurine Beillard : Je ne sais pas si ceux et celles qui nous écoutent s'y retrouveront, mais en tout cas moi, de ma propre expérience, quand je mets en place ces disciplines, quand j'arrive à mettre en place ces disciplines dans ma vie, vraiment rythmées avec du sport, la nutrition en faisant super attention, la méditation aussi beaucoup, ça va dans cette routine quotidienne. Je vois vraiment sincèrement la différence en termes de productivité, de résultat au niveau de mon travail, au niveau de mon business en fait, tant pour moi que pour mes clients aussi. Je sens qu'il y a quelque chose, c'est moi en mieux ha ha. Et dès que je relâche, bah c'est ça replonge avec quoi. Il n'y a pas de secret sur le sommeil, la productivité, la capacité de se concentrer, même la satisfaction dont on se sent mieux quand on a le pic, on va dire, d'adrénaline, de dopamine. Donc en fait, c'est tout un cercle vertueux on va dire. Et puis moi c'est vrai que pour terminer un peu de répondre à ta question, il y a la partie sportive, la partie aussi accompagnement, on va dire, nutrition, sommeil, tout ce qui est préparation mentale. Je fais beaucoup d'exercices avec mes clients, on va dire, de visualisation, de projection, de leur faire comprendre que maintenant on vit beaucoup, on va dire, avec notre tête mais on a oublié de vivre avec notre corps. Et faut pas oublier que quand on mange une banane, l'énergie elle est vraiment pour notre corps, pas forcément toujours avec notre tête. Donc en fait, j'ai tout cet aspect-là au moins c'est important aussi de mettre en place ça. Est-ce que t'aurais, j'en sais rien, un message que t'aurais envie de faire passer, un dernier mot pour les entrepreneurs, les indépendants qui nous écoutent, qui ont peut-être pas encore atteint les clés de leur succès aujourd'hui et est-ce que t'aurais envie de leur dire quelque chose en particulier ?

Guillaume Bégouin : Hum, deux choses je pense. En vrai, moi j'étais pas destiné à être entrepreneur, à gagner ma vie comme je le fais maintenant. Parce que maintenant, j'ai, tu vois, sur mes accompagnements j'ai une diététicienne nutritionniste qui s'occupe de cette partie-là, j'ai un autre coach sportif qui m'épaule, j'ai une équipe, on va dire, de sept personnes qui fait mon setting, c'est la prospection sur LinkedIn, et j'ai un closer en plus. Donc je vais te ramener aussi à m'agrandir un peu pour la fin de l'année pour aller chercher encore plus grand, on va dire, au niveau de mes objectifs. Et ça, jamais de ma vie, il y a même dix ans en arrière, j'aurais pensé que c'était possible, tu vois. Moi, j'ai qu'un bac pro, j'étais à deux doigts d'être déscolarisé. Donc en vrai, tu dis, c'est pas possible ce qui m'arrive. Et en fait, tu t'aperçois qu'en bossant, en s'entourant de bonnes personnes, pas de personnes négatives en disant non, bah en fait, on peut atteindre des choses qui sont incroyables parce qu'on nous formate tellement quand on est à l'école qu'il faut être bon, que si on a pas de bonnes notes ou on a une mauvaise note, on est nul, on est bon à rien, le diplôme c'est essentiel. Mais en fait, j'ai zéro diplôme. Tu vois, mon diplôme et ma certification, on va dire, qui me gratifie le plus, c'est une certification que j'ai faite sur les sciences du sport et la nutrition. C'est en anglais et c'est une formation que j'ai faite quand j'avais 27 ans, tu vois. Et pour moi, ça a plus de valeur qu'un bac pro ou autre chose. Donc voilà, c'est mon message que tout le monde peut le faire. Est-ce que l'entrepreneuriat c'est fait pour tout le monde ? Je dirais non parce qu'il faut quand même savoir encaisser quand même beaucoup de choses, hein. Psychologiquement, c'est pas simple. Je dis ça peut-être de manière simple tout ça maintenant, mais au début, même des fois maintenant quand t'as des problèmes à gérer, les problématiques de non-paiement au début, comment on va dire... enfin, beaucoup de problématiques. C'est très compliqué, il faut avoir le dos solide. Mais justement, d'où l'importance de discuter, de pas se laisser enfermer. Parce que je me souviens, j'ai une cliente qui est chef d'entreprise qui m'a dit, hum, c'est bien de s'entourer, c'est bien d'avoir, on va dire, sa famille. Mais même quand on a une famille, quand on est entrepreneur, on peut se sentir seul. Parce que même quand on a une famille, un mari, une conjointe, un conjoint, des enfants, ils comprendront jamais s'ils sont pas entrepreneurs ce que nous on peut vivre. Donc même en ayant, on va dire, une famille et des amis, si eux ils sont pas entrepreneurs, ils vont pas comprendre dans la situation dans laquelle on est. Donc l'importance de d'avoir des personnes aussi qui sont un peu du même niveau finalement que nous. Entourez-vous, entourez-vous.

Maurine Beillard : Ah exactement. Merci beaucoup Guillaume pour cet échange. Merci à tous et à toutes d'avoir écouté cet épisode. Vous pouvez nous retrouver sur Instagram par exemple si vous voulez poser des questions. Je mettrai aussi évidemment les liens vers les réseaux de Guillaume. Insta, ah non bah LinkedIn surtout, c'est là où on peut te retrouver principalement, c'est ça ?

Guillaume Bégouin : Ouais, LinkedIn. J'ai un podcast aussi si ça intéresse.

Maurine Beillard : Super ça. Ah oui mais complètement, effectivement, un podcast. Podcast pour “Bougez Santé”, non comment il s'appelle ?

Guillaume Bégouin : “Santé et Succès”.

Maurine Beillard : Santé et succès, c'est pas mal aussi. Et voilà, et je te remercie beaucoup Guillaume, à très bientôt pour un prochain épisode.

Guillaume Bégouin : Merci à toi, salut tout le monde.

Maurine Beillard : Vous l'avez compris, il n'existe pas un mais des clés du succès. Chaque parcours est unique, mais les fondations restent les mêmes. Découvrez-les gratuitement sur les clés du succès point FR et on se retrouve mardi prochain pour de nouvelles sources d'inspiration. C'était Maurine Beillard sur LCS.

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