Dans cet article, nous allons explorer comment Google Ads peut devenir un outil puissant pour augmenter votre visibilité en ligne et attirer plus de clients, en particulier pour les professionnels du bien-être et les thérapeutes. Grâce aux précieux conseils de Cédric Le Gac, expert en Google Ads et hypnothérapeute, nous découvrirons les stratégies efficaces pour optimiser vos campagnes publicitaires, éviter les erreurs courantes et maximiser votre retour sur investissement. Que vous soyez novice ou que vous ayez déjà expérimenté Google Ads, cet article vous fournira des insights pratiques pour booster votre présence en ligne et développer votre clientèle. Plongeons dans le monde fascinant de la publicité en ligne et découvrons comment transformer Google Ads en un véritable levier de croissance pour votre activité.

Au cours de notre conversation, Cédric Le Gac, expert chevronné en Google Ads, a mis en lumière le potentiel remarquable de cet outil publicitaire pour propulser les entreprises au sommet des résultats de recherche Google. Il explique avec enthousiasme : "Google Ads, c'est véritablement la pierre angulaire de la stratégie publicitaire de Google. Imaginez-vous en train de chercher un thérapeute, ou même un plombier. Grâce à Google Ads, le site web de ce professionnel peut se hisser en tête de liste, captant immédiatement l'attention des utilisateurs dès la première page de résultats."

Cédric a particulièrement insisté sur l'importance cruciale d'une configuration méticuleuse de vos annonces publicitaires, soulignant les risques potentiels d'une mauvaise géolocalisation. Il a illustré ce point par un exemple frappant : "Imaginons un instant qu'un thérapeute parisien apparaisse dans les résultats de recherche à Bordeaux en raison d'une configuration erronée. Non seulement cela représente un gaspillage considérable de ressources publicitaires, mais cela peut également nuire à la crédibilité de l'annonceur. Une telle erreur peut rapidement se transformer en un gouffre financier, drainant le budget publicitaire sans générer le moindre retour sur investissement."

Un aspect crucial abordé lors de notre entretien est la détermination d'un budget publicitaire adapté. Cédric souligne l'importance d'un investissement réfléchi pour obtenir des résultats tangibles : "Dans les métiers de thérapeute, si on a tendance à communiquer au niveau local, donc autour de 20 à 30km autour du cabinet, le minimum c'est quand même 200€ par mois." Cette recommandation est basée sur son expérience et tient compte des spécificités du marché local. Il est essentiel de comprendre que ce budget minimum permet non seulement d'assurer une visibilité constante, mais aussi de collecter suffisamment de données pour optimiser vos campagnes au fil du temps.

La sélection judicieuse des mots-clés est un élément clé pour maximiser l'efficacité de vos campagnes Google Ads. Cédric a partagé des insights précieux sur cette étape cruciale : "Il ne faut pas mettre trop de mots-clés parce qu'on perd... L'algorithme Google ne sait plus en fait ce qu'on veut proposer." Cette approche ciblée permet non seulement d'affiner votre message, mais aussi d'optimiser votre budget en évitant les clics non pertinents. Il recommande de se concentrer sur un ensemble restreint de mots-clés hautement pertinents pour votre activité, plutôt que de diluer votre budget sur un large éventail de termes moins ciblés.

En complément, Cédric suggère d'utiliser des outils d'analyse de mots-clés pour identifier les termes les plus recherchés dans votre domaine et votre zone géographique. Cette approche data-driven vous permettra d'ajuster continuellement votre stratégie pour maximiser votre retour sur investissement et attirer des clients qualifiés vers votre cabinet.

Pour garantir l'efficacité des campagnes, Cédric a mis l'accent sur l'importance capitale de la cohérence. "Il est essentiel de comprendre que le visiteur moyen ne passe que 40 à 50 secondes sur la page d'accueil d'un site de thérapeute. Cette fenêtre temporelle est cruciale : en moins d'une minute, votre site doit convaincre le visiteur que vous êtes le professionnel idéal pour répondre à ses besoins. Chaque élément de votre page d'accueil doit donc être soigneusement conçu pour renforcer cette impression et inciter à l'action."

Cédric souligne qu'un suivi méticuleux et constant est la clé du succès. "Le suivi des campagnes est un processus dynamique et incontournable. Même si vous avez défini des mots-clés spécifiques, l'algorithme de Google est en constante évolution. Il va continuellement affiner votre audience cible et vous proposer de nouvelles opportunités. C'est pourquoi une surveillance attentive et des ajustements réguliers sont essentiels pour optimiser vos performances et maximiser votre retour sur investissement."

Cédric souligne l'importance d'une approche stratégique dès le début. "Il est crucial de commencer avec un budget suffisamment conséquent pour permettre à l'algorithme de Google de collecter et d'analyser un volume significatif de données. Cette approche initiale permet d'optimiser rapidement vos campagnes. Il est préférable d'allouer un budget plus élevé au départ, quitte à l'ajuster à la baisse par la suite, plutôt que de procéder de manière inverse et risquer de ne pas obtenir suffisamment de données pertinentes."

Pour ceux qui souhaitent se lancer dans l'aventure Google Ads, Cédric met l'accent sur l'importance de la formation et de l'accompagnement. "J'ai développé une formation en ligne spécifiquement conçue pour les thérapeutes. Elle va droit à l'essentiel, évitant les détours techniques superflus, pour se concentrer sur les éléments clés nécessaires à la création et à la gestion efficace de campagnes publicitaires. Mon objectif est de fournir aux participants les outils et les connaissances indispensables pour rapidement maîtriser les subtilités de Google Ads et obtenir des résultats tangibles."

Avant de devenir expert en Google Ads, Cédric Le Gac a suivi un parcours professionnel peu conventionnel. Initialement restaurateur, il a décidé de se reconvertir dans l'hypnothérapie, un domaine qui l'a passionné et dans lequel il exerce depuis maintenant 5 ans. Cette transition lui a permis de développer une nouvelle expertise dans le domaine du bien-être et de l'accompagnement personnel, tout en conservant son esprit entrepreneurial.

Comme beaucoup de professionnels indépendants, Cédric a dû faire face au défi de développer sa clientèle en tant qu'hypnothérapeute. Il a exploré diverses méthodes pour accroître sa visibilité, notamment en travaillant avec des agences et en participant à des réseaux d'affaires comme le BNI. Cependant, c'est finalement Google Ads qui s'est révélé être la solution la plus efficace pour lui. Cette découverte l'a tellement convaincu qu'il a décidé d'approfondir ses connaissances dans ce domaine, au point de devenir expert. Fort de son expérience personnelle, Cédric a maintenant élargi son champ d'action en proposant des formations et un accompagnement aux autres professionnels du bien-être qui souhaitent, comme lui, optimiser leur visibilité en ligne grâce à Google Ads.

Cédric Le Gac a choisi de se spécialiser dans un domaine particulièrement sensible et important : l'accompagnement des victimes de viol et d'abus. Il explique : "Je me suis spécialisé dans le viol et les abus. C'est un sujet qui me tient à cœur parce que c'est un sujet dont on ne parle pas beaucoup." Cette spécialisation lui a permis de développer une expertise unique et de se démarquer dans son domaine. Cédric souligne l'importance de cette approche : "Quand on est spécialisé dans un domaine, on a plus de crédibilité et on est plus à même d'aider les gens."

Il est important de noter que les peurs et les croyances que l'on peut avoir concernant la spécialisation sont souvent infondées. Comme Cédric le fait remarquer : C'est une illusion de croire que si on se spécialise, on va perdre des clients. Au contraire, on en gagne plus. Cette perspective peut être rassurante pour les professionnels qui hésitent à se spécialiser par crainte de limiter leur clientèle.

En conclusion, Google Ads s'avère être un outil puissant pour les professionnels indépendants, particulièrement dans le domaine du bien-être et de l'accompagnement. Comme nous l'a démontré Cédric Le Gac, une stratégie bien pensée peut considérablement augmenter votre visibilité et attirer de nouveaux clients. Les points clés à retenir sont :

• L'importance d'un paramétrage précis de vos campagnes pour cibler efficacement votre audience locale
• La nécessité d'un budget minimum d'environ 200€ par mois pour obtenir des résultats tangibles
• L'intérêt de se concentrer sur un nombre limité de mots-clés pertinents
• L'importance de la cohérence entre vos annonces et votre site web
• Le suivi régulier et l'optimisation continue de vos campagnes
  

En suivant ces conseils et en vous formant aux subtilités de Google Ads, vous pourrez, comme Cédric, transformer cet outil en un véritable levier de croissance pour votre activité. N'oubliez pas que la spécialisation peut être un atout majeur pour se démarquer dans un marché concurrentiel. Alors, êtes-vous prêt à booster votre visibilité en ligne ?

Maurine Beillard : Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast Les Clés du Succès, le podcast pour les indépendants qui veulent développer leur visibilité et leur clientèle. On se retrouve aujourd'hui avec Cédric Le Gac, mon invité du jour.

Cédric est expert en Google Ads, et aujourd'hui dans cette conférence, on va parler de comment avoir plus de clients grâce à Google Ads. Mais ce n'est pas seulement un expert en Ads, il est aussi hypnothérapeute depuis 5 ans. En fait, il a commencé à se former en Ads tout simplement pour lui au départ, et aujourd'hui il a de plus en plus de demandes de professionnels du bien-être et du développement personnel qui veulent aussi utiliser Google Ads pour leur visibilité.

Il a donc développé une formation et des offres pour accompagner ces personnes dans leur visibilité. Vous avez bien compris, j'ai décidé d'inviter Cédric parce qu'il a cette double casquette, et je pense que c'est particulièrement intéressant pour les personnes qui écoutent ce podcast, qui sont beaucoup des professionnels de l'accompagnement.

Maurine Beillard : Bonjour Cédric, merci d'avoir accepté l'invitation.

Cédric Le Gac : Merci à toi.

Maurine Beillard : Cédric, j'ai déjà parlé un petit peu de ton parcours, mais est-ce que tu peux nous dire pourquoi, qu'est-ce qui s'est passé pour que tu aies envie de te former au Google Ads alors que tu étais dans l'hypnose, donc a priori rien à voir ?

Cédric Le Gac : Parce que j'aime, comme dans le métier d'hypnose, comprendre tout : pourquoi les gens font des choses, pourquoi ils réagissent comme ça, et pourquoi ils ont des problèmes. Quand j'ai fait la publicité Ads pour moi, j'ai eu besoin de comprendre tout ce qui se passait et comment ça fonctionnait, pour mieux optimiser et mieux me servir des outils.

Maurine Beillard : Du coup, ça a marché pour toi, on imagine, le Google Ads ?

Cédric Le Gac : Oui, ça a marché. Ça a mis 3-4 mois, surtout que c'était en plein 2e confinement fin 2020. Et malgré ça, ça a bien fonctionné. Mes rendez-vous ont décollé et après, l'année 2021 a été une année où j'ai pu commencer à vivre de l'activité. Depuis, je vis de mon activité d'hypnothérapeute.

Maurine Beillard : Génial, félicitations, bravo pour ça. Est-ce qu'on peut revenir un point en arrière et en fait commencer par expliquer ce qu'est Google Ads ? Parce qu'il y a peut-être déjà des gens qui ont les oreilles qui saignent en se demandant de quoi on parle.

Cédric Le Gac : C'est sûr. Google Ads, en fait, c'est l'outil publicitaire de Google. Ça permet, quand vous faites une recherche pour trouver un thérapeute ou n'importe qui, un plombier par exemple, que votre site ou le site du plombier apparaisse en première ligne, en première page. Sachant que 70% des gens s'arrêtent déjà à la première page Google, ils ne vont pas aller plus loin. Donc autant être dans le top 3 et arriver en premier.

Maurine Beillard : Génial. Super, donc c'est ce qui fait que quand on écrit sur le moteur de recherche Google ou un autre, quand on écrit "je cherche un plombier" ou "je cherche un hypnothérapeute à Bordeaux", on va avoir les propositions de Google. C'est ça ? Ça permet d'être tout en haut ?

Cédric Le Gac : C'est ça. En espérant que la personne qui arrive en haut a bien configuré sa pub pour qu'elle soit bien à Bordeaux. Parce que s'il habite à Paris et que c'est mal configuré, il va apparaître quand même à Bordeaux et dans ce cas-là, il va perdre de l'argent.

Maurine Beillard : OK. Alors comment ça fonctionne justement ? Qui dit publicité dit budget. Comment ça se passe ? Tu nous as donné un petit indice, c'est justement de commencer à facturer les Google Ads.

Cédric Le Gac : Quand vous configurez votre publicité Google, vous choisissez un budget journalier. Et en fonction de l'algorithme de Google, en fonction des mots-clés que vous avez choisis, en fonction de la ville où vous êtes, en fonction des concurrents aussi qui font de la pub, les mots-clés que vous choisissez ont un certain coût. Et dès que quelqu'un va faire une recherche et va cliquer sur votre annonce, donc imaginons "hypnose à Bordeaux" justement, ou "hypnose près de chez moi" et vous habitez Bordeaux, la personne va cliquer sur votre annonce et elle va tomber sur votre site. Le budget journalier va être décompté d'un certain montant qui est aussi entre, on va dire, soixante-dix centimes et un euro cinquante, voire deux euros, deux euros dix pour certaines villes ou certains mots-clés.

Cédric Le Gac : Donc tout ça est décompté du budget journalier. Si vous mettez par exemple, vous choisissez de mettre 10€ par jour, donc l'équivalent de 300€ par mois de pub, et si vous avez 1€ de clic, vous avez droit à 10 clics par jour. En espérant que sur ces dix clics, les gens tombent amoureux de votre site et puis prennent rendez-vous.

Maurine Beillard : Ouh, du coup il y a pas mal d'informations dans ce que tu dis. Très intéressant. La première information, c'est qu'on ne paye que si les gens cliquent. C'est ce que j'ai pu comprendre, c'est ça ?

Cédric Le Gac : Ouais, super.

Maurine Beillard : Donc c'est avantageux en fait finalement. Ça veut dire que ce n'est pas juste un budget qui se dépense tout seul et sans avoir de résultats. Quelque part, j'ai entendu aussi qu'en fonction des mots-clés qu'on choisit, ce n'est pas le même budget. Si c'est "hypnose à Paris", ça risque de coûter plus cher que "hypnose à Saint-André-de-Cubzac", c'est ça ?

Cédric Le Gac : Exactement. Si vous êtes à Paris ou dans des grandes villes, il faut prévoir un budget plus important parce qu'il y a beaucoup plus de concurrents. Donc ça veut dire que les mots-clés vont coûter plus cher. Le coût par clic, ça s'appelle un coût par clic, va coûter plus cher. On est sûr qu'on est à plus d'un euro, 1€ le clic quoi.

Maurine Beillard : Ok, ok, ok super. Et est-ce qu'on peut mettre plus de mots ? Par exemple "hypnose pour endormir mon chien". Non, bon ok, c'est peut-être pas la meilleure réponse. Mais "hypnose pour arrêter le tabac" par exemple. À Paris, j'imagine que ça doit être cher aussi. Est-ce qu'on peut faire ça ou est-ce qu'on est limité en terme de mots ?

Cédric Le Gac : On n'est pas limité en terme de mot-clé mais stratégiquement, il ne faut pas en mettre plus d'une quinzaine par... Là on va rentrer dans le technique, mais par campagne ou groupe d'annonce quoi. Si on structure sa campagne de pub, il ne faut pas mettre trop de mots-clés parce qu'on perd... L'algorithme Google ne sait plus en fait ce qu'on veut proposer. En sachant que lui, il est assez intelligent. Si vous mettez "hypnose Paris tabac", il va comprendre que si quelqu'un tape "hypnothérapeute tabac Paris", il va quand même vous faire ressortir. Ça ne sert à rien de multiplier les mots-clés, lui va comprendre que c'est la même chose.

Maurine Beillard : Ok super. J'ai plein de questions qui viennent Cédric, à la fois sur la partie site internet, à la fois sur la partie budget. Alors dans quel ordre... Ma première question : tout à l'heure tu as utilisé un exemple de 300€ par mois. Est-ce que ça serait suffisant pour faire du Google Ad ou est-ce qu'il faut un budget supérieur à celui-ci ?

Cédric Le Gac : Dans les métiers de thérapeute, si on a tendance à communiquer au niveau local, donc autour de 20 à 30km autour du cabinet, le minimum c'est quand même 200€ par mois. Et c'est vraiment le minimum. Sinon, il ne faut pas avoir peur d'investir 300€ par mois. J'ai des clients qui investissent, qui ont commencé à 20€ par jour, donc 600€ par mois. Mais parce qu'après, ils ont augmenté leur zone de chalandise. C'était sur la région de Bretagne vers Rennes, et elle voulait apparaître sur tout le département. Donc elle a vraiment mis du budget et ça a fonctionné pour elle.

Maurine Beillard : Ok, ok, ok super. Pour ceux et celles qui nous écoutent et qui ont déjà entendu parler des campagnes Facebook, des publicités sur Meta... En fait, il y a une certaine stratégie à adopter aussi pour avoir une publicité qui soit pertinente, des visuels, des vidéos, du texte qui est pertinent. Est-ce que pour Google Ads ça fonctionne de la même manière ou est-ce qu'on met juste de l'argent sur les mots-clés ?

Cédric Le Gac : Ça ne fonctionne pas de la même manière parce que l'intentionnalité de la recherche n'est pas la même sur Facebook ou Instagram. Donc les publicités Meta, on impose la pub à l'utilisateur. Il est en train de scroller et puis il voit de la pub, donc le visuel doit tout de suite être parlant. Et en plus, ça fonctionne avec un système d'audience, c'est l'algorithme qui va choisir à qui présenter votre pub. Sur Google Ads, c'est l'utilisateur qui fait une recherche. Donc en fait, il faut que ce soit bien paramétré pour que la personne qui fait la recherche tombe sur vous et que vous correspondiez exactement à ce qu'il a demandé.

Donc après il y a des stratégies techniques pour qu'on tombe sur les bonnes personnes.

Et après il y a aussi une façon de rédiger l'annonce qui apparaît pour que la personne en quelques secondes voit qu'effectivement ça correspond à sa demande.

Maurine Beillard : Ok donc ça veut dire qu'il y a quand-même des choses à rédiger, il y a quand-même des stratégies à mettre en place quand on fait du Google Ads ?

Cédric Le Gac : Oui.

Maurine Beillard : C'est des choses que t'enseigne dans ta formation ? Je disais tout à l'heure en t'introduisant que t'as une formation en ligne, c'est bien ça ? Pour ceux qui veulent apprendre eux aussi à faire leur Google Ads tout seul comme des grands. Et tu accompagnes aussi il me semble directement en prestation pour ceux qui veulent pas mettre les mains dans le cambouis tout de suite tout seul comme les grands mais qui veulent se lancer ?

Cédric Le Gac : C'est ça, j'ai une formation en ligne qui va vraiment à l'essentiel, qui est faite pour les thérapeutes et qui fait en sorte de ne pas se perdre entre autres techniques et donner tout de suite les éléments clés pour faire de la pub. Et après effectivement je propose deux types d'accompagnement où je lance la campagne de pub, je rédige les annonces, je fais la recherche de mots-clés en fonction de ce que la personne me demande et après je lui donne les outils pour qu'elle fasse le suivi parce qu'il y a un suivi à faire.

Maurine Beillard : Ok donc c'est pas juste on fait notre campagne et puis après on touche plus rien quoi ?

Cédric Le Gac : Non, il y a quand-même un suivi à avoir. Il y a un suivi puisque Google, en fait, même si vous donnez des mots-clés, il va vous proposer à d'autres personnes ou à d'autres types d'audience. Il va tester en fait, l'algorithme Google teste votre campagne de pub. Donc au début, c'est pour ça que c'est sur une stratégie à moyen long terme qu'il faut investir. C'est pas comme Meta où on peut se dire en 3 jours ok la publicité elle a eu des résultats ou pas de résultats.

Là l'algorithme va tester, donc c'est pour ça qu'il faut mettre du budget. Vaut mieux commencer à mettre un budget élevé au début quitte à le baisser après plutôt que de faire l'inverse. Comme ça l'algorithme récolte beaucoup de données, les traite et après va pouvoir comprendre de plus en plus précisément à qui proposer votre annonce.

Et donc il faut faire du suivi puisque, comme je disais, Google propose différents mots-clés qui sont autour du mot-clé qui a été choisi et parfois il se plante. Donc il faut suivre ça pour exclure le mot-clé parce que des fois il va proposer des noms de concurrents ou des choses comme ça.

Maurine Beillard : Ok super, et c'est là où on peut se retrouver à Paris alors qu'en fait on est à Sainte-Foy-la-Grande quoi, parce que Google à un moment donné a pensé que c'était possible sauf que non, non, non. Vu qu'on exerce en présentiel pour ceux qui exercent purement en présentiel, eh bien c'est pas la peine de se retrouver à des kilomètres et des kilomètres quoi.

Cédric Le Gac : Mais justement si les gens veulent travailler en visio c'est pas du tout la même stratégie parce que vous êtes en concurrence avec tout le monde et le budget doit être plus élevé, c'est ça ? Et s'il y a des gens qui veulent, ce qui est assez demandé, comme les gens qui veulent faire l'hypnose en visio et qui veulent communiquer dessus, le conseil c'est de créer une page de vente dédiée à ça avec vraiment des mots-clés tout petits, très nichés, de gens qui recherchent vraiment de l'hypnose en visio. Parce que si quelqu'un tape "hypnose La Rochelle", vous allez apparaître parce que vous êtes sur toute la France, sauf que la personne cherche quelqu'un de local et ne cherche pas quelqu'un en ligne.

Maurine Beillard : Hmm très intéressant ça, cette idée de mots-clés du coup pour apparaître sur des choses spécifiques. Hmm pour revenir sur le timing et le budget, pour ceux et celles qui nous écoutent et qui se disent "est-ce que par exemple ça serait pertinent pour moi de me mettre à faire du Google Ad ?", combien de temps à peu près et combien de budget global tu recommandes toi ?

Cédric Le Gac : Je recommande un budget d'au moins 300€ par mois pour la pub. Et en terme de temps, en gros si au bout de 2 mois et demi, 3 mois il y a toujours pas de rendez-vous, c'est qu'il faut se poser la question du site internet.

Maurine Beillard : Ok, ah c'est-à-dire que dans des chiffres en fait on va voir ?

Cédric Le Gac : Par exemple, moi, quand je m'occupe des clients, j'ai accès aux chiffres de la campagne de pub. Je vois le nombre de clics, je vois le nombre de fois où l'annonce est apparue, parce qu'il y a le nombre de fois où l'annonce apparaît, donc c'est l'impression sur la page de recherche, et le nombre de clics qui appuie à voir. Et donc j'ai accès aux données, en fait aux statistiques, et je peux très bien avoir des chiffres qui sont très bons de mon côté, et d'un autre côté la personne n'a pas de rendez-vous qui ont été confirmés. Mais dans ce cas-là, on étudie ensemble et là je ne fais pas, je ne suis pas webmaster donc je ne vais pas refaire le site des gens, mais je donne quand même des conseils sur ce qui pourrait fonctionner ou pas.

Maurine Beillard : Ok, super intéressant. Et donc ça fait partie des sujets évidemment que je voulais aborder puisqu'on a dit que Google Ads c'est pour avoir plus de clics, donc plus de personnes qui arrivent sur l'endroit où on lui demande de venir, donc généralement notre site internet, même parfois une page spécifique de ce site internet. Hmm, quelles sont les bonnes pratiques par rapport à ça ? Donc tu dis qu'il y a des sites internet qui n'ont pas forcément de résultats, est-ce que t'as une idée un peu des critères qui font que les personnes ont plus ou moins de résultats ?

Cédric Le Gac : Ah, hum, déjà il faut que le site fasse professionnel. Donc si il fait amateur, ben il fait passer pour un amateur.

Maurine Beillard : On arrête les sites de toutes les couleurs, du coup ?

Cédric Le Gac : C'est ça, on arrête le comic sans MS, on arrête effectivement de mettre des couleurs partout, de mettre des animations, des popups, choses comme ça qui pourraient faire fuir. Et il faut que la personne, en fait, le temps moyen sur les sites de thérapeute, on est autour de 40-50 secondes. Donc les gens restent 40-50 secondes sur une page d'accueil, donc il faut qu'en 40-50 secondes, il ait compris que vous êtes la bonne personne. Donc il faut que par exemple s'il cherche une hypnose à Bordeaux, bah faut que tout de suite il voit si vous êtes bien à Bordeaux. Et pas à Saint-Jaculaire je sais plus quoi.

Il faut qu'il voit que vous pouvez l'accompagner, que c'est la bonne, vous êtes la bonne personne. S'il cherche hypnose pour perdre du poids et qu'il voit pas ça sur le site et alors vous allez communiquer dessus, bah il va pas comprendre en fait, donc il va quitter le site, il va dire "bon bah il fait pas ça". Ce qui fonctionne aussi, c'est d'avoir une photo de soi professionnelle qui fasse, voilà, pas un selfie, pas une photo à la webcam, hein, quelque chose qui fait quand même pro. Voilà, pas le cul d'une poule. Hum, ce qui est bien aussi c'est de mettre des avis, alors la preuve sociale, de faire remonter ses avis qu'on les voit. Et s'il y a une preuve d'autorité comme quelqu'un qui est ancien médecin, ancien infirmier ou pédiatre, ou qui a des qualifications comme ça qui sont une preuve d'autorité dans ce métier-là, mettez-le quoi.

Maurine Beillard : Ouais, les avis Google c'est tellement important. J'ai justement, j'ai un collaborateur, je l'inviterai, ça je viens de tilter là, mais je l'inviterai sur podcast aussi. Seb qui a une solution pour aider à avoir, et bien des avis Google valorisants, de vrais avis Google de vos vrais clients. Il propose une solution qui permet d'automatiser un peu plus la demande des avis et qui permet d'améliorer les notes. Je pense que je l'inviterai sur le podcast. En tout cas, ceux et celles qui ont des avis Google, ou qui n'en ont pas suffisamment, ou qui aimeraient faire remonter leurs notes, n'hésitez pas à m'envoyer un petit message. Je serai ravie de vous partager les coordonnées de Seb en privé en attendant le prochain épisode là-dessus.

Mais oui, c'est très très important, les avis Google dans ces métiers-là et le fait de remonter en première position. En tout cas, ce qui est certain - tu vas me dire si tu es d'accord avec moi Cédric - je crois que si on n'a pas de bons avis Google, si on n'a pas un site internet qui a un minimum propre, mettre de la publicité ce n'est pas une recette miracle. Que ce soit du Google Ads ou le reste, ça vient amplifier les résultats. Et donc je pense que si vous avez des avis tout moches et que vous faites en sorte d'apparaître en première position, ça risque même de vous desservir. Idem pour votre site internet et cetera.

Cédric Le Gac : Ah oui, tout à fait d'accord. C'est comme l'image qui me vient, c'est comme si tu fais une belle carte de restaurant et que tu rentres et que c'est crade. Exactement, tu vas repartir. Même s'il y a des avis, même si tu as mis tous les badges du Petit Futé sur ta porte, ce n'est pas gage de qualité. Tu vas rentrer, tu vas avoir des doutes et tu vas repartir.

Maurine Beillard : Du coup, au niveau de ces critères, donc on a vu sur la page vers laquelle on renvoie avec la publicité, c'est chouette d'avoir une photo professionnelle, c'est chouette d'avoir des avis, c'est chouette de pouvoir réindiquer les informations essentielles à la personne concernant votre localisation, concernant votre spécialité si vous en avez une. Est-ce qu'il y a d'autres recommandations de bonnes pratiques sur cette page-là à mettre ?

Cédric Le Gac : Aussi rapidement, l'appel à l'action, le bouton de prise de rendez-vous, un bouton d'appel ou les deux.

Maurine Beillard : Super, ouais ouais, bien sûr. J'arrive sur ta page, je sais que tu t'appelles Cédric, tu proposes de l'hypnose, que tu as telle et telle spécialité, que c'est à tel endroit. D'ailleurs, tu consultes où Cédric ?

Cédric Le Gac : À Vannes en Bretagne.

Maurine Beillard : Ok super. Et donc il y a un moment donné c'est ok, qu'est-ce que, quelle est la suite ? Est-ce qu'il y a un bouton où je clique et j'arrive sur un WhatsApp ? Est-ce que ça va m'amener sur un Calendly ou un Youcan Book Me où je peux cliquer et choisir un agenda en ligne ? Pour ceux qui ne connaissent pas les outils, qu'est-ce que tu recommandes en particulier ? Mettre juste le numéro de téléphone ou mettre un agenda en ligne ? Est-ce que tu as remarqué des variations de résultats en fonction de l'appel à l'action ?

Cédric Le Gac : L'agenda en ligne fonctionne quand même très bien. Après, je sais que j'ai des collègues hypnothérapeutes qui n'aiment pas, qui préfèrent avoir les gens au téléphone. Moi, l'alternative que j'ai trouvée, c'est qu'il y a mon téléphone si les gens veulent m'appeler, mais principalement, les gens prennent rendez-vous avec Calendly, l'agenda en ligne. Et sur Calendly, j'ai mis une option dans une question : s'ils veulent être rappelés avant le rendez-vous. Comme ça, je garde l'option. S'ils veulent m'appeler ou s'ils veulent que je les rappelle, on met l'option.

Maurine Beillard : Ok, génial. Super, l'agenda en ligne, c'est quand même un peu la vie, quoi, pour éviter les "Est-ce que vous êtes disponible mardi à 17h ? Ah non, parce qu'en fait il y a les enfants". Et puis on se retrouve avec des trucs à rallonge là.

Cédric Le Gac : C'est ça. Et il y a des demandes de formulaires aussi, mais ça, pareil, ça ne fonctionne pas des masses.

Maurine Beillard : C'est quoi ça, demande de formulaire ?

Cédric Le Gac : Les formulaires en fin de site ou sur la page contact. Il y a un message à la personne pour prendre rendez-vous, mais ce n'est pas dingue-dingue.

On est un peu, malheureusement ou heureusement je ne sais pas, chacun son avis, sur un rythme là assez rapide où les gens veulent aller vite et ne prennent pas le temps d'écrire. Même parfois dans la rédaction des mails ou des SMS, c'est très succinct. Les gens veulent prendre un rendez-vous et puis on y va, on voit.

Maurine Beillard : Ouais, effectivement. Et un peu aussi à n'importe quelle heure. Je ne sais pas pour ceux qui nous écoutent, comment ça se passe pour vous en tant que consommateur, mais moi je sais que quand je prends le temps d'aller regarder pour prendre mes rendez-vous bien-être et cetera, souvent ce n'est pas une heure correcte pour aller envoyer un message. Il peut être tard le soir ou tôt le matin. Et donc le fait d'avoir un lien vers un agenda, ça facilite quand même l'accès immédiat et ça évite qu'on oublie par la suite.

Cédric Le Gac : C'est ça. Je pense que quelqu'un qui est dans l'urgence va plus facilement prendre le thérapeute où il peut prendre un rendez-vous tout de suite, il voit les disponibilités. Donc, euh, se dire est-ce qu'il attend demain pour appeler et cetera...

Même avec les plateformes comme Doctolib en France, on prend le thérapeute ou le médecin le plus proche et le plus disponible rapidement. Puis on ne prend pas le temps d'appeler.

Maurine Beillard : Ouais, ouais, c'est clair. Surtout qu'il peut y avoir parfois, euh, on oublie mais parfois des gens qui ont cette petite barrière de franchir le pas de décrocher le téléphone pour appeler. ça peut demander, ben voilà, une confiance. Parfois on oublie, mais ou alors tout simplement on est dans un endroit où ce n'est pas le moment. On est au bureau mais on ne veut pas que les collègues sachent qu'on est en train de faire autre chose. Euh, on est dans le métro et en fait il y a beaucoup trop de bruit, et cetera et cetera. Donc ça permet de simplifier.

Cédric, est-ce qu'il y a des métiers selon toi qui se prêtent plus ou moins au Google Ads ? Ou est-ce que, euh, tout entrepreneur peut, euh, faire du Google Ads de façon pertinente ?

Cédric Le Gac : Euh, moi je pense qu'à partir du moment où il y a des recherches sur Google sur ce qu'on vend, que ce soit de la prestation de service, de la séance ou des baskets, bah on peut. En fait, il faut, enfin, si on a un bon site et qu'on a un bon produit et qu'il est recherché, effectivement il faut faire la pub sur Google. Par contre, si on est sur un produit qui n'est pas connu, dans ce cas-là, il vaut mieux se tourner vers les métas, vers Facebook ou Instagram, parce qu'on va provoquer de la curiosité sur un produit qui n'existe pas ou qui n'a pas de recherche, qui n'est pas connu.

Maurine Beillard : C'est super intéressant. En fait, pour tout vous dire, on s'est parlé plusieurs fois avec Cédric avant cette interview. J'ai envisagé de faire du Google Ads aussi pour les offres que je propose, et finalement on a réalisé que c'est plus difficile de cerner les mots-clés dans le cadre des accompagnements que je propose. Parce que "consultant en communication", personne ne va chercher ça. Les mots-clés ne sont pas forcément suffisants pour aller chercher du Google Ad.

Tandis que, et là je sais qu'une majorité d'entre vous qui nous écoutez aujourd'hui, si vous êtes dans le secteur de l'accompagnement, vous allez être soulagés de cette excellente nouvelle : quand on fait du Google Ads, c'est justement le bon moment pour mettre l'intitulé de votre métier en avant.

Ce qu'on déconseille, et c'est vraiment une contre-pratique quand on fait de la création de contenu sur les réseaux sociaux, quand on crée un tunnel de vente, quand on fait du Meta Ads Facebook, etc., on vous dit "ne parlez pas de votre métier, parlez de votre proposition unique de valeur, du problème que vous résolvez" et surtout, arrêtez de vous présenter avec vos intitulés de métier.

Et bien là, avec le Google Ads, c'est exactement le contraire. C'est-à-dire qu'on peut se placer sur le nom du métier.

Cédric Le Gac : C'est ça, parce que généralement les gens vont chercher, pardon s'ils veulent arrêter de fumer, les gens cherchent soit "comment arrêter de fumer", soit ils tapent directement l'outil, surtout l'hypnose. C'est assez connu pour ça, donc ça marche très bien. "Hypnose pour perdre du poids", "hypnose pour maigrir", "hypnose arrêt du tabac", ce sont des recherches qui sont faites très souvent.

Maurine Beillard : Super. Et tu sais, tu disais quelque chose d'autre et je pense que ça va encore soulager les personnes qui nous écoutent. J'ai beaucoup de clients que j'accompagne qui tiennent à exercer uniquement en présentiel, ils ne veulent pas faire de distanciel ou peu. Ils sont souvent face à des problématiques de "comment je communique au niveau local". Et ben justement, Google Ads, c'est une méga solution pour ça, non ?

Cédric Le Gac : Oui, c'est ça. En plus, si vous avez une fiche Google Maps Business et que vous faites du Google Ads et que vous la programmez, elle va automatiquement aussi être recommandée et mise en avant par Google en pub sponsorisée. C'est quand c'est écrit "sponsorisé" à côté que c'est de la pub.

Maurine Beillard : Super. Ah alors c'est comme ça qu'on reconnaît les annonces. Je vois que j'ai une lumière qui s'est éteinte pour ceux qui ont l'interview en direct avec la vidéo. Ça veut dire que quand on tape des mots-clés sur Google, c'est écrit quelque part, c'est ça ? C'est là où il y a écrit "annonce" tout en haut, c'est ça ?

Cédric Le Gac : Ouais, je crois que c'est "sponsorisé" maintenant.

Maurine Beillard : Ok, ok, ok. Sponsorisé. Super. Pour ceux et celles qui nous écoutent, vous avez peut-être déjà remarqué ça : les deux-trois, parfois quatre premiers résultats de vos recherches, il peut y avoir écrit ce petit mot à côté avec "sponsorisé" ou "annonce". Des fois, le mot change, mais je crois que c'est obligatoire maintenant de notifier quand c'est de la publicité.

Cédric Le Gac : Je ne sais pas si c'est obligatoire, mais c'est fait comme ça.

Maurine Beillard : Cédric, est-ce que tu peux nous parler un peu plus de ton parcours ? Tu étais dans la restauration auparavant, ça fait 5 ans que tu es hypnothérapeute, ça fait 2 ans que tu proposes du Google Ads, enfin depuis 2022. Est-ce que tu peux nous raconter un peu comment tu as été attiré par Google Ads ? Quels ont été les résultats que tu as obtenus ? Peut-être ton vécu, est-ce que tu as eu des moments où tu as fait des campagnes qui ont très bien marché, d'autres pas du tout, etc. ? Et comment en es-tu venu à former maintenant des gens là-dessus ?

Cédric Le Gac : Ok, on parle plus perso du coup. Pour l'hypnose, j'ai fait 15 ans de restauration. J'avais une brasserie à Nantes. J'ai rencontré une hypnothérapeute qui était cliente, on a discuté. J'ai pu faire des séances avec elle pour arrêter de fumer. J'étais pas mal fumeur quand même à l'époque.

Maurine Beillard : Les séances ont marché à priori ?

Cédric Le Gac : Oui, la séance d'ailleurs. Une seule séance avec elle qui a fonctionné, donc parfait, très bien. Ça arrive, hein. Il y en a, ce n'est pas le cas pour tout le monde. Pour arrêter de fumer, il y a des gens qui n'arrêtent pas en une séance, il leur en faut 3, 4, 5, 10... mais la séance unique existe aussi.

Cédric Le Gac : Et donc ça commençait à me titiller, intéressé de comment ça fonctionne. Parce que j'avais ce truc de... Quand j'étais petit, je démontais des télés, je démontais des jouets. J'ai commencé par une voiture télécommandée, je me souviens. Le premier truc que j'ai démonté, c'est ça. Elle ne marchait plus, j'avais une dizaine d'années. Je me suis dit "Bon, ça ne marche pas, je ne perds rien à la démonter". Donc j'ai démonté des trucs, j'ai toujours voulu comprendre en fait. J'ai toujours voulu comprendre. La restauration, j'en avais fait le tour au bout de 15 ans.

J'ai eu envie de faire autre chose et cette hypnose, à ce moment-là, proposait aussi un stage d'auto-hypnose. J'ai pu le faire et c'est là où j'ai posé plein de questions. Après, je me suis posé plus de questions pour me former. J'ai commencé par l'hypnose de rue, pour des questions de temps et de budget.

L'hypnose de rue, c'est l'hypnose rapide. On apprend des techniques d'hypnose rapide, des phénomènes hypnotiques à faire dans la rue. C'est un peu ce qui ressemble aux spectacles, sauf qu'il n'y a pas tout le scénario des spectacles.

Cédric Le Gac : Après, je me suis formé à la thérapie, avec des rêves de me lancer en cabinet. J'avais l'idée que ça allait marcher tout de suite.

Maurine Beillard : Tu avais conscience ou pas que c'était un rêve quand même difficile à atteindre ? Ou à ce moment-là, tu n'avais pas du tout conscience que ça n'allait pas forcément marcher dès le début en ouvrant le cabinet ?

Cédric Le Gac : J'avais un projet à l'époque. J'avais acheté une maison que je retapais, avec le projet d'y faire le cabinet, de faire une pièce exprès. J'avais un peu mis de côté le fait que ça se fasse rapidement. Je me disais que ça allait se faire tranquillement avec le cabinet dans la maison qui se faisait. Puis finalement, la maison a été vendue avant d'être finie de rénover.

Cédric Le Gac : Et là, j'ai testé plusieurs choses pour lancer le cabinet. J'ai fait mon site, j'ai essayé de publier sur les réseaux sociaux. J'ai fait appel à une agence de com spécialisée dans le bien-être pour m'aider sur la communication, avec l'idée qu'il fallait se nicher, qu'il fallait proposer quelque chose d'unique.

Maurine Beillard : C'était quoi ton expérience avec cette agence ?

Cédric Le Gac : C'était très bien, sauf que je n'avais pas choisi la bonne niche. Je n'étais pas aligné avec ce que j'avais choisi au début. Mais un peu de temps après, j'ai trouvé. Je me suis spécialisé dans les violences faites aux femmes. Donc les violences conjugales, les viols, les incestes, des choses très graves. Je me suis spécialisé dans l'accompagnement des victimes.

Et avec aussi un de mes chevaux de bataille - je ne sais pas si on dit un cheval ou des chevaux de bataille... est sur les relations toxiques, notamment donc tous les phénomènes d'emprise psychique.

Donc il y a un lien là-dedans, parce que quelqu'un qui est dans la violence conjugale, il y a de l'emprise psychique aussi.

C'est un de mes fers de lance dans mes spécialités. Je me suis spécialisé, donc mes livres, mes formations, mes documentations sont tournées vers ça. De plus en plus, comme j'attire cette clientèle-là, maintenant que je suis spécialisé, j'en attire de plus en plus. Forcément, j'ai des centaines de cas, de personnes accompagnées sur ce sujet-là, donc je commence à connaître un peu le sujet, même si je continue de me former.

Bientôt, je vais me former sur le harcèlement scolaire aussi, puisque c'est un des phénomènes, un des premiers qu'on voit, un phénomène d'emprise. Il y a des mécanismes d'emprise avec la culpabilité, avec le fait qu'on amène la personne au silence, on l'isole, etc.

Maurine Beillard : Je peux te poser une question par rapport à ça ? En fait, j'entends en résonance probablement des questions récurrentes de mes clients qui ont peur de se nicher, qui ont peur de se restreindre, qui ont peur de ne faire que ça. Du coup, est-ce que tu ne fais que ça, que ta spécialité ?

Cédric Le Gac : Non.

Maurine Beillard : Est-ce que ça t'empêche d'avoir d'autres clients ?

Cédric Le Gac : Non.

Maurine Beillard : Est-ce que tu t'ennuies ?

Cédric Le Gac : Ah non, pas du tout !

Maurine Beillard : Je trouve que c'est vraiment intéressant parce que tu dis que tu continues à apprendre des choses. Parfois, quand on regarde la niche de loin, on se dit "Ouais, bon, on va vite fait avoir fait le tour". Et j'ai l'impression qu'en fait, c'est tout le contraire qui se passe quand on se spécialise. En fait, on ouvre les portes d'un monde super grand, où il y a plein de choses à continuer d'apprendre.

Cédric Le Gac : Oui, il y a plein de choses à continuer à apprendre. Et puis, si on est aligné, qu'on fait vraiment ça parce qu'on est aligné avec, ou qu'on ne l'a pas pris par défaut, eh bien on le fait parce que c'est comme ça, c'est...

Cédric Le Gac : Enfin, en tout cas pour moi, c'est parce que je suis animé par ça. Quand quelqu'un vient me voir avec ces problématiques-là, ça me touche profondément. Je prends le cas très au sérieux. Je ne suis pas en train de m'ennuyer en me disant "encore un viol". Pas du tout. Ça me touche vraiment et je me dis "Ok, on va prendre en charge cette personne, on va l'accompagner du mieux possible et la rediriger aussi si nécessaire". Parce qu'on n'est pas des magiciens, on n'est pas tout-puissants, mais il faut savoir rediriger.

Maurine Beillard : Ça t'arrive donc de rediriger ou de travailler en collaboration avec d'autres professionnels ?

Cédric Le Gac : Oui, je travaille avec des psychologues, des psychiatres, des infirmiers psy et aussi des médecins. Et puis après avec des diététiciens, mais ça c'est pas pour les problèmes psychiatriques.

Maurine Beillard : D'accord, merci beaucoup. C'est génial. Au niveau de ce réseau, j'imagine qu'ils te recommandent aussi ?

Cédric Le Gac : Oui, c'est génial. Après, ça s'est fait justement quand tu me posais la question de comment j'en suis arrivé à Google Ads. Je disais que j'ai essayé plein de choses, donc l'agence de com... Mais j'ai aussi démarché des médecins. Ce qui marche le mieux, c'est quand ce sont les patients des médecins qui parlent de moi. Et quand le médecin a entendu mon nom deux-trois fois, il me recommande lui-même.

Maurine Beillard : Mais là, effectivement, ce n'est pas la pub qui fait ça. Envoyer des chocolats non plus, j'imagine ?

Cédric Le Gac : Non, je n'en veux pas de chocolat.

Maurine Beillard : Bon, ben ça ne sert à rien de faire des partenariats avec Cédric alors ! (rire)

Cédric Le Gac : J’ai déjà envoyé des cartes de vœux à certains de mes clients ou aux médecins. Ça, je l'ai fait, j'ai essayé. J'ai aussi fait les groupes d'entrepreneurs, les BNI. C'était intéressant aussi parce que ça m'a appris à présenter mon activité en 45 secondes, en essayant toutes les semaines de parler d'autres choses et de capter l'attention des membres du BNI.

Maurine Beillard : Après, ça t'a ramené un peu de monde ?

Cédric Le Gac : Oui, ça m'a ramené du monde et je trouve que ça m'a aussi apporté un réseau. Même si je n'en fais plus partie, j'ai gardé le comptable, l'avocat, l'assureur, le chiropracteur, la masseuse. Donc j'ai tout ce réseau-là en plus.

Maurine Beillard : Super. Pour ceux qui ne savent pas ce que c’est le BNI. Ce sont des réseaux d'entrepreneurs. Vous avez différents chefs d'entreprise qui se réunissent. Le BNI, c'est un groupe, c'est un intitulé spécial qui vient des États-Unis, mais il en existe plein de sortes. Et ils se recommandent entre eux. Donc généralement, il y a un avocat, un comptable, un hypno, etc. par spécialité. Et l'idée, c'est d'apprendre à se connaître, se voir toutes les semaines et se recommander mutuellement quand les personnes en ont besoin. C'est ça ?

Cédric Le Gac : C'est ça, c'est très business, c'est très décomplexé. Argent, chiffre d'affaires, enfin voilà, les gens sont là pour ça, donc il faut être OK avec ça. Il y a des praticiens parfois qui ne veulent pas parler d'argent, qui ne veulent pas parler de marketing. Mais à un moment, si vous avez un bon produit, il faut le faire connaître.

Maurine Beillard : Ouais, ouais, c'est clair.

Cédric Le Gac : Ce n'est pas vendre son âme au diable que de faire de la publicité.

Maurine Beillard : Non, c'est clair. Non, non, c'est clair. Évidemment, les gens, enfin de toute façon, tout le monde se rend compte qu'on est sur-sollicité d'offres, de propositions. Et malheureusement, dans tout ce bruit ambiant, si on ne fait pas un minimum sa place, on peut avoir la meilleure offre du monde, si personne n'est au courant, malheureusement, ça ne sert à rien. Donc si vraiment vous êtes déterminés à œuvrer pour aider les personnes sur les problématiques spécifiques sur lesquelles vous avez les compétences de pouvoir les accompagner, faites-le savoir, par pitié !

Cédric Le Gac : Et donc, j'en reviens à Google Ads. C'était un peu la solution de la dernière chance. Bon, pas vraiment la dernière chance, mais j'ai investi. Je crois que la dernière solution que j'avais, le plan B, c'était de passer sur Doctolib. À l'époque, les hypnothérapeutes étaient encore sur Doctolib. J'étais démarché pour ça, mais ça coûtait cher.

Donc je me suis dit, avant de faire ça, je crois que c'était en septembre 2020, je me donne jusqu'à janvier, enfin jusqu'à la fin de l'année, pour tester Google Ads avec quelqu'un qui s'y connaît. Parce que moi, j'avais testé de mon côté, ça n'avait pas fonctionné.

J'ai fait passer par une agence de com. Je posais plein de questions parce que j'avais envie de comprendre ce qu'il avait fait. Et du coup, il était super sympa. Il m'a montré, il m'a expliqué, il m'a donné des ressources.

Ensuite, je me suis formé avec une agence de com qui était près de chez moi, connue avec le BNI d'ailleurs.

Maurine Beillard : Ah, comme quoi !

Cédric Le Gac : BNI m'a amené ça. Et ensuite, j'ai fait une autre formation en ligne un peu plus poussée avec un mentor. Puis, j'ai filé des coups de main aux collègues de mon réseau sur Google Ads. Comme je continue à aller en formation à Paris, souvent les échanges étaient du genre "Mais toi, quand tu tournes, tu tournes pas ? Comment t'as fait ? Qu'est-ce qui fait que ça marche ?"

Cédric Le Gac : D'ailleurs, c'est comme ça que j'ai connu BNI moi aussi. C'est un collègue hypno qui m'a dit "Bah moi, ça y est, je suis complet. C'est le BNI qui m'a ramené du monde." Génial ! Je me suis inscrit au BNI.

Maurine Beillard : Et comme quoi, une stratégie peut être excellente pour quelqu'un et pas forcément à 100% la solution miracle pour quelqu'un d'autre. C'est très intéressant. Ça dépend, il y a plein de facteurs : humains déjà, mais aussi votre spécialité, votre positionnement, ce que vous dégagez aussi. C'est vraiment très, très, très spécifique à chaque fois.

En tout cas, moi, je n'ai pas encore trouvé la stratégie de communication miracle. Ça fait 12 ans que je la cherche. Je continue à le faire avec le podcast et le succès, avec les enquêtes, avec évidemment les cas de mes clients depuis des années aussi. Mais c'est vrai que c'est vraiment... ça demande à ce que ce soit personnalisé, quoi.

Cédric Le Gac : C'est ça. La personne était à Toulouse pour le BNI ? Il a fonctionné pour lui, il était à Toulouse. Et donc voilà, donc après, j'ai filé des coups de main aux collègues sur leur campagne de pub, d'après moi, les petites connaissances que j'avais. Puis au fur et à mesure, j'ai professionnalisé l'activité. Je suis passé en société en mars 2023.

Maurine Beillard : Ok, tu sépares tes deux activités par curiosité ?

Cédric Le Gac : Maintenant, oui. Parce qu'avant, c'était des petits revenus en fait, donc je l'ajoutais au revenu du cabinet. Et puis, comme ça prenait plus d'importance, je ne voulais pas dépasser le seuil de TVA pour le cabinet. Parce que j'ai une autre entreprise pour le cabinet et en SAS pour l'autre société.

Maurine Beillard : Ok. Aujourd'hui, c'est à peu près quoi la part de ton travail avec l'une et l'autre de tes entreprises ?

Cédric Le Gac : Le cabinet, je suis entre 3 jours et 3 jours et demi par semaine. Et l'activité Google Ads, ça me prend une journée et demie par semaine.

Maurine Beillard : Ok. Est-ce que si tu voulais faire plus en cabinet, en toute honnêteté, est-ce que tu pourrais faire plus grâce à Google Ads ?

Cédric Le Gac : Oui, puis parce que maintenant le réseau s'est créé, le bouche-à-oreille aussi. Et là, d'ailleurs, je me souviens, c'est en septembre 2020, c'est un hypno du coin qui a un centre de formation à Vannes que j'avais rencontré. Et lui m'avait dit : "Bah quand je me suis lancé, je suis arrivé il y a 5 ans, j'étais le seul à faire de la pub."

Cédric Le Gac : Et c'est ce qui a fait que j'ai fonctionné. Le bouche-à-oreille, il me dit, pour l'avoir, il faut des bouches en fait pour parler de ton truc. Donc les bouches, il faut qu'elles entendent parler de toi.

Maurine Beillard : J'adore cette expression. On va la répéter : pour avoir du bouche-à-oreille, il faut des bouches pour en parler. Donc en fait, c'est ça, il faut déjà des premiers clients, il faut déjà un premier réseau solide.

Cédric Le Gac : Et consentant, tant qu'à faire.

Maurine Beillard : Solide, oui, c'est mieux. Oui, ouais. Et surtout qu'en plus, il y avait ça en restauration. Je ne sais pas si c'est le cas dans les métiers de la thérapie, mais on dit qu'un client satisfait en fait venir 3, et un client satisfait en parle à 10, un truc comme ça. On est content, on en parle à 3 personnes, et quand c'était nul, on en parlait à 10.

Cédric Le Gac : Ouais, c'est ça.

Maurine Beillard : C'est vrai qu'il y a une espèce de truc comme ça. Alors, oh c'est cliché ce que je vais dire, je vais dire c'est très français, le côté en tout cas se plaindre. Je ne sais pas, il y a les conversations dans l'ascenseur qui ont plus tendance à pouvoir se tourner vers "il fait pas beau, on se plaint". J'ai l'impression en tout cas que ça, voilà, que ça peut attirer plus d'attention. Et donc ouais, il va y avoir ce phénomène effectivement, on en parle plus quand on est déçu.

Maurine Beillard : Et les avis Google, c'est pareil. On a tendance à y penser quand vraiment l'expérience n'a pas été bonne du tout et qu'on y va pour dénoncer. En fait, ce qui est sympa d'ailleurs pour ceux qui regardent les avis après, mais moins pour le professionnel en question quand il en prend quelques-uns dans la tronche.

Maurine Beillard : Ok, donc du coup, à peu près 3 jours sur l'hypnose, le reste sur ton activité de Google Ads. Ça coûte cher de se faire accompagner, de se faire faire sur Google Ads ? Ce que tu proposes, toi ?

Cédric Le Gac : La formation que je propose est à 190 euros, formation en ligne. Donc c'est une mini formation, c'est on va à l'essentiel.

Maurine Beillard : Génial, ok. Wow, c'est vrai.

Cédric Le Gac : Je réfléchis à faire une formation niveau 2 après, pour les gens qui veulent creuser un petit peu. Donc j'ai fait une mini formation plutôt que d'en faire une grosse, avec l'idée de proposer le minimum pour les gens qui ne veulent pas creuser, et de faire une formation niveau 2.

Maurine Beillard : Ça peut vite être impressionnant et de se dire "Ah non, mais moi, c'est la technique, ce n'est pas du tout mon truc. J'ai déjà du mal avec l'ordinateur, donc je n'ai pas envie de m'embarquer dans un gros truc".

Cédric Le Gac : Il y a forcément un peu de technique, car il faut créer le compte et les outils. Je crée la campagne de pub et je la suis sur le mois. Ensuite, je donne une partie de la formation pour que la personne puisse l'optimiser et la suivre elle-même.

Pour ceux qui ne veulent pas s'en occuper, je propose un suivi à 100€ par mois. Cela comprend le suivi de la campagne, des mots-clés, et la vérification du bon fonctionnement. Si des ajustements sont nécessaires, je m'en occupe.

Ce suivi inclut aussi un service après-vente. Si un client me demande de créer une nouvelle campagne, je ne facture pas de supplément. J'ai déjà la main sur la campagne, donc je ne demande pas 400€ de plus pour en créer une nouvelle.

La partie la plus longue est la mise en route : la mise en place du compte et des outils d'analyse. Une fois que c'est lancé, comme je connais bien l'outil, ça me demande moins de temps.

Maurine Beillard : C'est génial. Est-ce que tu connais un peu les prix du marché pour ce genre de service ? Dans quelle fourchette te situes-tu ?

Cédric Le Gac : J'ai une petite idée. Je suis plutôt dans les moins chers.

Maurine Beillard : Oui, ça c'est une certitude ! Mais du coup, je me demande combien ça coûte d'ordinaire. Est-ce que tu peux me donner une moyenne ? Est-elle vraiment plus élevée ?

Cédric Le Gac : Récemment, j'ai vu une agence de com qui proposait un forfait à 300€ par mois sur 3 mois minimum. Donc en fait, on dépense 900€. Je pense que c'est un peu plus cher. Ce que je propose à 600€ vaut 900€ ailleurs.

Maurine Beillard : D'accord. J'étais absolument certaine que tu faisais partie des tranches basses du marché. C'est tout simplement parce que tu as une double activité, non ?

Cédric Le Gac : Oui, et aussi parce que mon public, ce sont des gens comme j'ai été : des hypnothérapeutes en fin de droits à Pôle emploi, ou qui ont tout dépensé en formation. Une fois qu'ils sortent de formation, on leur dit qu'un site coûte 1500€ et la communication 300€. Je ne recommande ni l'un ni l'autre d'emblée.

Je suis plutôt dans le rôle de l'agence de com, mais en amont. Je les aide à définir leur niche, à trouver leur promesse, leur proposition unique de valeur, plutôt que de se précipiter sur les outils.

Maurine Beillard : Effectivement, ça peut vite monter, surtout quand on ne sait pas par où commencer et qu'on écoute tout sur internet. On se dit...

Maurine Beillard : Alors il me faut un site web, il me faut de la publicité, il me faut une offre, il me faut des flyers, il faut des cartes de visite, il faut aussi que je fasse des événements et puis que j'aille au BNI. Et là, là et là, on ne peut plus. Et la newsletter, et cætera et cætera.

Cédric Le Gac : Ouais, surtout qu'en même temps il y a les gens qui démarchent. Il y a Solocal qui démarche, euh, le Solocal c'est les Pages Jaunes. Et euh, avec des offres Doctolib ou d'autres. Maintenant il y a Hypnose.fr, euh, Proxypno je crois. J'ai encore évité les marchés, euh, c'est ça je veux dire Zalive. Qu'est-ce qu'on a eu ? On a eu Zendevo.

Maurine Beillard : Le tout premier épisode du podcast euh, de l'Été du Succès, c'était avec Zendevo.

Cédric Le Gac : Ouais, y en a plein, plein plein de propositions. Et puis bah, même dans mes clients, j'ai des gens à qui j'ai monté la formation, enfin j'ai monté la formation, j'ai monté la campagne de pub, j'ai fait le suivi. Après ils se sont dit "Bah je me débrouille tout seul", puis ils ont été démarchés par une autre agence qui était un peu plus chère. Je pense que dans la tête des gens, les gens se disent "Bah comme c'est plus cher, c'est plus efficace". Ouais, sauf qu'au final elle m'a rappelé 2 mois après en me disant "Je sais pas ce qu'ils ont fait, c'est n'importe quoi, ça marche plus. Je comprends même pas pourquoi, comment je les paye et ce qu'ils font." Aïe aïe, donc bah ils sont revenus et on a remis ça en place et c'est reparti.

Maurine Beillard : Hmm. Donc la dernière question d'ailleurs : comment est-ce qu'on sait si oui ou non on est prêt ? Pour ceux et celles qui nous écoutent qui disent "Bah j'sais pas encore, euh, moi j'aimerais bien parce que évidemment on veut tous une recette miracle qui nous amène des clients". Euh, mais à la fois on sait pas si oui ou non ça vaut le coup pour nous. Est-ce que tu sais un peu ces critères-là, si ça vaut le coup ou pas de lancer de la pub ? Bah ouais, pour ceux qui sont en train d'écouter cette interview qui disent "Ouais ça a l'air intéressant mais est-ce que ça va marcher pour moi ?"

Maurine Beillard : Alors, quels sont les fameux critères pour se lancer dans la publicité en ligne ?

Cédric Le Gac : Avoir une page sur laquelle renvoyer le trafic, c'est un critère important. Un autre critère essentiel est de ne pas avoir peur d'investir de l'argent.

Maurine Beillard : Donc il faut quand même avoir un peu de budget, c'est ça ?

Cédric Le Gac : Oui, il faut du budget. Il ne faut pas se dire "je mets 200€ et au bout d'un mois, si je n'ai pas eu de clic, ça ne marche pas". Il faut investir et ne pas avoir peur. Les mentors que j'ai eus m'ont dit qu'à moins d'avoir dépensé des milliers d'euros en pub sur un an, on ne peut pas dire si ça marche ou pas.

Maurine Beillard : C'est vrai qu'on a souvent tendance à se décourager vite. Faire des statistiques sur quelques centaines de personnes, c'est compliqué, non ?

Cédric Le Gac : Exactement. Il faut avoir plusieurs centaines, voire milliers de personnes pour commencer à avoir des informations précises. Pour la publicité, il faut au moins mettre 300€ sur 3 mois avant de se dire "ce n'est pas pour moi".

Maurine Beillard : Et pendant ces 3 mois, il ne faut pas rester sans rien faire, j'imagine ?

Cédric Le Gac : Non, il faut analyser. Dès le premier mois, si on a des clics, des gens qui vont sur la page de prise de rendez-vous mais pas de rendez-vous, il faut se demander ce qui se passe. Il faut analyser le parcours utilisateur, c'est-à-dire tout le chemin que la personne fait entre le moment où elle tape un mot-clé, clique sur l'annonce, voit la page de rendez-vous, les tarifs, l'agenda, et pourtant n'arrive pas au bout.

Maurine Beillard : Vous avez un exemple concret ?

Cédric Le Gac : Oui, j'ai eu un client ce matin. On a fait un petit audit rapide. Il avait seulement 10% des gens qui prenaient rendez-vous par rapport à ceux qui arrivaient sur la page de contact. Ce n'est pas bon.

Maurine Beillard : Effectivement, ce n'est pas très bon. C'était dû à quoi ?

Cédric Le Gac : C'était principalement parce que sa page n'était pas claire. C'était brouillon, on ne comprenait pas vraiment. Ça ne donnait pas de crédibilité.

Maurine Beillard : Ah, c'est dommage. Surtout si c'est un client qui a de la crédibilité, qui est spécialisé dans son domaine.

Cédric Le Gac : Exactement. C'est un client qui a de la crédibilité, qui est spécialisé dans son domaine, très niché. Mais au moment de la prise de rendez-vous, il y a quelque chose qui n'était pas clair.

Maurine Beillard : Est-ce que vous savez s'il a des résultats en organique, donc sans publicité ?

Cédric Le Gac : Oui, il a la même chose en fait. C'est quelqu'un qui fait énormément de blogs. Il a des articles qui datent de 4 ans et qui font toujours 600 clics dans le mois. Donc il a quand même un gros volume de personnes qui viennent. Mais il n'y a pas assez d'appels à l'action sur ces pages de blog qui mènent à la prise de rendez-vous.

Maurine Beillard : Donc il y a un trafic organique qui fonctionne vraiment, il a des gros résultats, mais il n'a pas forcément de conversion ?

Cédric Le Gac : Pas forcément, non.

Maurine Beillard : C'est très intéressant. J'ai mon âme d'auditrice qui se réveille ! C'est fascinant de pouvoir étudier ça. Ramener du trafic, c'est une chose, mais ensuite il y a toujours la partie confiance et conversion, n'est-ce pas ?

Cédric Le Gac : Exactement. Dans la communication, on a toujours 3 grandes étapes : trafic, confiance, conversion. La publicité permet d'accélérer la première étape, d'avoir plus de visibilité auprès de plus de monde, de générer du trafic. Mais ensuite, il y a la partie confiance : comment fait-on pour que la personne nous fasse confiance, nous voie comme un pro qui peut vraiment l'aider ? Et la conversion, c'est le moment où elle bascule, où elle déclenche, où elle devient cliente.

Maurine Beillard : Super. Est-ce que vous avez un dernier conseil à partager, soit pour les gens qui ne connaissent pas la pub, soit pour ceux qui l'ont déjà fait ?

Cédric Le Gac : Pour les gens qui ne font pas de pub, c'est de ne pas avoir peur d'investir. Et pour les gens qui font déjà de la pub, je leur conseillerais de ne pas croire tout ce que Google leur recommande.

Maurine Beillard : C'est très intéressant. Il y a des recommandations quand on commence à faire de la pub, et des recommandations de Google qui sont parfois pertinentes, parfois non ?

Cédric Le Gac : Exactement. Ça peut parfois plomber la campagne. Google se base sur les recherches qui sont faites, mais par exemple, si Google vous dit que "hypnose et sommeil" est un mot-clé qui fonctionne très bien, il faut faire attention. Il y a une option pour ajouter automatiquement les recommandations Google, et la personne peut se retrouver avec une liste de mots-clés qui augmente parce que Google les ajoute au fur et à mesure. On peut se retrouver avec trop de mots-clés ou des mots-clés qui ne correspondent plus du tout à ce qu'on fait.

Maurine Beillard : Je comprends. Par exemple, quand les gens tapent "séance hypnose sommeil", ils cherchent souvent une vidéo YouTube pour s'endormir, pas forcément une séance en personne ?

Cédric Le Gac : Exactement. Quand on cherche "séance hypnose pour dormir", il vaut mieux ne pas avoir un clic sur une publicité puisque ce n'est pas ce qu'on cherche. C'est la même chose pour "séance hypnose perte de poids". Les gens ne cherchent pas une séance, sinon ils auraient tapé autre chose. Ils cherchent souvent un audio, pas un thérapeute en fait.

Maurine Beillard : Ils cherchent quelque chose de gratuit, a priori ?

Cédric Le Gac : Oui, exactement.

Maurine Beillard : Aussi, en termes de recherche qui sort souvent, c'est "hypnose perdre du poids en dormant". Ce serait magnifique ! Si je trouve la formule, je la vends très cher !

Cédric Le Gac : Ha ha, ok super. On perd du poids en dormant et là, on peut pas... Si quelqu'un trouve la formule aussi pour faire dormir les enfants, il va être riche !

Cédric Le Gac : Donc, ne pas écouter tout ce que Google dit. Maintenant, Google propose des appels gratuits. Des partenaires Google Ads vous appellent quand vous créez un compte avec une campagne de pub. Ils vous envoient un mail pour demander un rendez-vous et ils vous font un appel complètement gratuit.

Cédric Le Gac : Ils donnent des conseils. J'en ai fait quelques-uns. Il y a des conseils qui sont très bien, des gens qui sont très curieux. Et d'autres qui n'y connaissent rien et qui appliquent les recommandations, et qui vont vous faire des changements sur votre campagne de pub après qui foutent le bazar.

Maurine Beillard : C'est ça, oups, vous avez dépensé plus chez Google, pardon.

Cédric Le Gac : Bah le but de certains, c'est ça. Google vous remercie, voilà.

Cédric Le Gac : Par contre, un truc aussi quand je disais qu'on paye au clic : quand on met un budget journalier ou même mensuel, Google le dépensera. Faut pas se dire "je mets 300€, si ça se trouve il y aura que 200€ de clics". Non, Google va faire en sorte de proposer votre site pour que tout soit dépensé.

Maurine Beillard : Ok, bah oui bien sûr. Évidemment, c'est comme ça qu'il se rémunère, donc c'est bien d'avoir conscience de ça.

Maurine Beillard : Il y a une dernière chose que j'aimerais partager, qui me revient en tête là. Ce n'est pas une histoire du tout glorieuse, je crois que je t'en ai déjà parlé lors de nos rendez-vous, Cédric. Mais je crois que c'est hyper important que les gens sachent que ce genre d'expérience peut arriver. C'est une expérience qui m'est arrivée il y a quelques années avec une de mes clientes qui est...

Maurine Beillard : Une cliente est venue me voir pour optimiser son tunnel de vente. Elle me dit : "Je ne comprends pas, je n'arrive pas à avoir de ventes avec mon tunnel." Sa formation était absolument géniale. Elle avait écrit toute une formation en ligne avec des vidéos professionnelles, un montage professionnel, absolument hyper pro. Elle avait des partenariats avec d'autres professionnels du bien-être et une niche plus qu'évidente, du type perte de poids. On ne se posait même pas la question de savoir s'il y avait des gens qui en avaient besoin, la réponse était oui de façon absolument évidente.

Maurine Beillard : On a travaillé ensemble sur sa page de vente, ensuite on a envoyé un maximum de trafic avec Google Ads. Au bout de plusieurs semaines, plusieurs mois, et plusieurs centaines d'euros dépensés, on a réalisé qu'il n'y avait pas de vente. Tout se passait bien au niveau des campagnes Google.

Maurine Beillard : L'erreur qu'on a faite, et c'est vraiment super important d'en avoir bien conscience, c'est que cette personne n'avait pas validé la correspondance entre ce qu'elle proposait comme réponse aux problèmes du marché. Pour aller jusqu'au bout de l'exemple, pour qu'on comprenne bien, elle proposait une formation en ligne pour accompagner les gens en burn-out.

Maurine Beillard : Le problème, c'est qu'elle avait beau être super visible et on avait beau faire rentrer plein de gens avec la campagne Google Ads qui était très bien montée, ça ne convertissait pas. Les gens s'inscrivaient, ils étaient contents de recevoir les premiers contenus gratuits, mais ça ne convertissait pas derrière, alors que sa formation coûtait moins de 500€, c'était vraiment très accessible.

Maurine Beillard : Pourquoi ? Parce qu'en fait, quand elle a commencé à prendre des rendez-vous avec eux...

Maurine Beillard : Les gens en burn-out n'avaient pas du tout envie de regarder des vidéos ou d'avoir un programme, aussi complet soit-il. Ils étaient juste saturés mentalement. Donc tout ça pour dire qu'il est très important de valider votre marché, d'être capable de vendre à la main sans forcément utiliser des accélérateurs comme la publicité. Une fois que vous avez des résultats, il y a beaucoup plus de chances qu'en utilisant Google Ads ou autre, vous obteniez de super résultats.

Maurine Beillard : Cela vous évitera d'avoir envie de dénoncer ensuite Cédric et ses confrères en disant que ça n'a pas marché, que ce sont des menteurs. Non, parfois le problème ne vient pas de là.

Cédric Le Gac : C'est comme les gens qui m'ont dit que ça ne marchait pas alors que le site avait été changé entre-temps. La photo de profil était horrible, c'était une photo en noir et blanc de quelqu'un qui ressemblait un peu à Morticia Adams.

Maurine Beillard : Oui, c'est ça aussi.

Cédric Le Gac : Donc il y a des choses à revoir, mais après c'est comme tout site, les goûts et les couleurs... Et les gens qui n'arrivent pas à entendre que le site n'est pas terrible et qu'il faut le remettre en question.

Cédric Le Gac : Ce qui est important de toute façon, c'est de tester, d'apprendre, de tester le marché, de voir comment ça réagit et de réajuster en permanence. Donc si vous faites un site internet vous-même ou par quelqu'un, dites-vous qu'il va changer tout le temps en fait, pour ne pas qu'il soit figé.

Maurine Beillard : Hmm oui, c'est clair, c'est clair. Merci Cédric pour cette interview, merci pour tous tes conseils. Est-ce que tu as un petit mot de la fin, quelque chose que tu as envie de partager ?

Cédric Le Gac : Je ne sais pas si je partage mon site internet ou pas.

Maurine Beillard : Exactement, c'était la dernière question.

Cédric Le Gac : D'accord. C'est donc Cédric Le Gac avec L E et plus loin G A C.

Maurine Beillard : On peut te retrouver sur ton site web, comment s'appelle-t-il ?

Cédric Le Gac : Alors si vous tapez Cédric Le Gac, vous tombez sur un site de thérapeute. Et le site de la société de formation, c'est Tybarba, T Y B A R B A point FR. Ça veut dire "maison barbare" en breton. En fait, c'était le nom de la maison de mes grands-parents. J'ai monté la société et j'ai voulu mettre ça.

Maurine Beillard : Je mettrai tous les liens dans l'article de blog Les Clés du Succès. Vous avez l'habitude maintenant, chaque épisode donne lieu à un article de blog. En bas de l'article, vous avez systématiquement la fiche de présentation de l'invité avec ses différents liens pour accéder à ses sites. Est-ce qu'on peut te retrouver sur les réseaux sociaux, comme LinkedIn par exemple ?

Cédric Le Gac : Même pas, je n'ai pas encore commencé. J'ai un compte Instagram en cours de création pour l'activité Google Ads, mais je n'ai pas encore eu le temps ni le besoin de le développer.

Maurine Beillard : D'accord, c'est en train de se faire. Comme quoi, encore une fois, il n'y a pas une seule et même stratégie de communication pour tous.

Cédric Le Gac : Exactement, c'est possible mais ce sera pour la prochaine étape.

Maurine Beillard : Génial. Un grand merci Cédric, à très bientôt !

Cédric Le Gac : Merci à toi.

Maurine Beillard : Belle fin de journée à ceux qui nous écoutent.